J’aime le mois de mars, non seulement parce que c’est celui de mon anniversaire mais aussi (et peut-être plus encore) parce que c’est à ce moment que prend place l’Armory Week. À cette époque de l’année, malgré le froid mordant, les collectionneurs, marchands et amateurs d’art affluent à New York pour se presser aux art fairs qui prennent place partout dans la ville.
Vu que l’Armory Week tombe juste à la fin du mois de la mode (une poignée de mes amis sont toujours à Paris pour y terminer la fashion week), je m’étonne de l’énergie déployée par les gens qui vont de stand en stand, de fair en fair. Mais comme on dit, on dormira quand on sera mort, alors profitons-en…
La nuit dernière, je me suis rendue à une soirée fantastique dans l’appartement de Jonathan Adler et Simon Doonan pour célébrer la collaboration de Jonathan avec Toms [1]. Jonathan et Simon ont un goût exquis (cela va de soi) et mènent une existence artistique dans tous les sens du terme. J’y ai amené mon ami Max, qui travaille comme éditeur pour Penguin Books et c’est la personne la plus pleine d’esprit que je connaisse. Max est génial dans les soirées et je l’adore [2]. Nous sommes tombés sur le charmant et brillant Tom Delavan, qui est récemment devenu le directeur du design du New York Times T Magazine [3] et sirotait des cocktails au gingembre en compagnie de Blake Mycoskie, le fondateur de Toms. J’ai toujours admiré le credo de cette compagnie : pour chaque paire de chaussures que vous achetez, une paire est également donnée à un enfant dans le besoin. La nouvelle ligne de Jonathan Alder pour Toms inclut des lunettes de soleil qui sont non seulement incroyablement chic, mais permettent également pour chaque paire achetée de financer une opération de la cataracte dans un pays du tiers monde. Max et moi les avons portées pour prendre des verres au Standard Hotel après la fête.
Et maintenant, les fairs : mon premier arrêt a été à l’Art Show de l’ADAA (Art Dealers Association of America – Association des marchands d’art d’Amérique) à la Park Avenue Armory. Cette fair présente des travaux allant des œuvres des maîtres classiques à celles d’artistes contemporains reconnus (4,5,6) en passant par des productions de jeunes artistes prometteurs (7,8,9). Dès que je suis arrivée, je suis tombée sur mon ami Leslie, qui travaille à la galerie Wienstein à Minneapolis. Le stand de la galerie Wienstein présentait une exposition solo de Vera Lutter et je l’ai trouvée fascinante [10,11]. Vera Lutter crée des impressions uniques en utilisant un sténopé qu’elle a créé elle-même, de taille variable selon les espaces à photographier [12].
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