Au centre de la ville de Beira au Mozambique, face à l’océan, les quatre étages du Grand Hôtel sont toujours debout même si il n’en reste plus que la structure.
Réminiscence des fastes coloniales, ce fleuron du luxe des années 50 accueille, désormais, une population de squatters, de familles démunies et de laissés pour compte. Ils seraient entre 2000 et 3500 à vivre dans ce squelette de béton, à tenter de survivre au milieu des ruines.
Construit en 1952, le Grand Hôtel Beira devait accueillir tout ce que l’Afrique comptait de grandes fortunes et de sociétés huppées. Malheureusement, la clientèle a toujours fait défaut et l’activité périclite en 1963.