Le photographe et son sujet ont une relation très particulière basée sur un échange d’idées dans une exploration mutuelle de quelque chose qui n’existe pas encore, jusqu’à qu’ensemble ils donnent naissance à un travail, l’image qui sera exposée, ou qui reposera lovée à l’intérieur d’un livre. La photographie est l’espace où tous deux se réunissent pour ne former qu’un et ce que nous voyons, c’est la manière dont ils créent quelque chose que le monde n’a jamais vu jusque-là.
« Le fait de convertir mes émotions en énergie est toujours passé, dans mon esprit, par la prévisualisation d’une photographie. Je peux voir le vêtement sur le modèle, selon le bon angle, avant même que je commence. Je peux voir à quoi la fille va ressembler et comment ça devra être porté. Mais c’est quelque chose que je garde pour moi », écrit le modiste acclamé Philip Treacy dans l’introduction de Philip Treacy by Kevin Davies (Phaidon), une rétrospective intimiste et impressionnante de la collaboration longue de deux décennies entre Treacy et Davies.
Lire l’article de Miss Rosen dans son intégralité dans la version anglaise du Journal.
