Brooklyn est une patrie. C’est la patrie de la plus grande ville de la planète. C’est l’endroit où l’énergie de New York s’arrête pour respirer et s’exhale elle-même de retour sur terre. C’est l’endroit où les vibrations de Manhattan résonnent sur leur propre fréquence ; un endroit qui est aussi totalement lui-même, qui diffère de toutes les autres énergies du monde.
Brooklyn Buzz (Damiani), de Gaia Light et Alessandro Cosmelli, nous emmènent pour une balade le long des avenues et par les petites rues, sur les trottoirs et au pied des perrons, partout où la vie est perceptible. Le livre est classieux, photographies couleurs sur papier non traité, nous offrant un point de vue brut et sans fard sur cette énergie, en rognant tout de même ses angles les plus durs.
La densité de la couleur et des images est soutenue par la manière dont l’action ou son absence sont capturées. Une double page dédiée à un néon sur lequel on peut lire “Psychic” traduit un je ne sais quoi de ces images. Ce sont les gens et leur état d’esprit, et l’énergie qui est palpable dans l’air, et quand tout cela se mélange alors que l’appareil fait le point délicatement, les photographes parviennent à capturer l’essence de ce qui réunit toutes ces choses.
Reflétant la même ambiance, mais à un endroit différent et un temps différent, c’est le livre Paris Les Halles Marché (Flammarion) de Robert Doisneau . L’ouvrage qui nous plonge dans un monde qui a ses propres règles.
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