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Miss Rosen –Book Review

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L’art est un plagiat ou une révolution avait déclaré Marcel Duchamp. Il est possible qu’il y ait d’autres catégories. L’art peut représenter le commerce, un statut ou la célébrité. Il peut être l’expression de soi ou de la propagande, il est souvent difficile de le caractériser, c’est pourquoi les critiques se font payer. Nous aimons avoir quelqu’un qui médite quelques pensées pour nous, puis nous faisons le reste. Nous tirons des conclusions à partir des conclusions d’autres personnes comme s’il s’agissait d’une pensée originale. C’est une question de commodité, au mieux. Au pire, c’est une question de contrôle de l’esprit, nous concédons notre liberté de pensée afin de ne pas traiter les questions que l’art soulève.

La révolution est dans l’air et elle fut longue à venir. Bien qu’il soit difficile de savoir si cette énergie est réactionnaire ou progressiste. Elle pourrait être les deux à la fois. Cela dépend quel côté «gagne» parce que chaque partie croit que l’autre emporte la main.

Il se trouve que nous protégeons jusqu’à la racine ce qui représente nos intérêts personnels. Nous pensons que nous avons raison et nous recherchons les autres pour valider cette hypothèse. Nous ignorons les complexités de la position du messager, en faveur du message. Est-ce éthique ? Je ne pense pas que cette question puisse jamais trouver de réponse.

En 2007, Dame Vivienne Westwood créa un manifeste de résistance active à la propagande pour mettre en évidence la place de l’art dans la révolution. Comme Westwood l’explique: « Il ne suffit pas de suivre la politique mondiale, voir des films et lire les best-sellers primés. Cela reste superficiel, vous avez besoin d’aller en profondeur afin de comprendre qui vous êtes, ce que le monde est et comment les choses pourraient aller mieux. Ce fait implique la culture qui ne peut être acquise par l’auto-éducation: les êtres humains doivent représenter le miroir du monde ».

Cette idée a été mise en action en 2010 avec la création d’un site Web intitulé 100 jours de résistance active. Il invita les gens à soumettre une œuvre d’art, un slogan ou une photographie qui conduit à cette idée. En 2011, Damiani publia un livre du même nom, un volume sobre qui donne de l’espace aux questions qui touchent les gens du monde d’aujourd’hui.

Vous pouvez lire l’intégralité du texte de Sara Rosen dans la version anglaise de La Lettre.

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