Cette exposition organisée à la galerie Steven Kasher de New York célèbre la publication d’un volume de 204 pages regroupant les Polaroïds d’Aldridge, intitulé Miles Alridge : Please return Polaroïd (« Miles Aldrige : S’il vous plaît, retournez le Polaroïd »), publié chez Steidl et accompagné d’un essai du romancier et essayiste Michael Bracewell.
Miles Alridge est connu pour son univers surréaliste hyper-chromatique. La planète Aldrige est un monde de luxe, juste un peu au-delà du nôtre : très sexualisé, très superficiel, cérémoniel et rempli de peurs. Tout est parfait, et pourtant quelque chose ne va pas. On y croise une blonde aux seins nus drapée sur du homard et du caviar, une brunette transpercée par un manège, une écolière engloutie par une avalanche d’ours en peluche.
Bracewell écrit dans le livre : « Alridge semble faire du Polaroïd un ajout autant qu’un commentaire, comme si ces aperçus discrets, pénétrants, froids et enivrants d’un demi-monde entre réalité et cinéma, récit romantique et progrès technique, pouvaient agir avec l’intensité de certaines nouvelles : celles où l’atmosphère se fait action et le geste personnage. Des histoires aux fins ouvertes, régies par le mystère et par ce qui unit le glamour, la poésie et la violence – au sens où l’entend Raymond Chandler. »
Miles Alridge : S’il vous plaît, retournez le Polaroïd
Jusqu’au 23 décembre 2016
515 W 26ème rue
New York, NY 10001
Usa
Album publié par Steidl
38 euros