C’est une semaine, pardonnez moi pour la trivialité, ( mais quand même je ne vous traite pas de « pove con ») un peu gueule de bois, pas pour moi particulièrement, mais pour les gazettes. Hé, wake up, debout dans les services photos, il y a d’excellents photographes partout qui font d’excellentes photos, il n’y a pas qu’ à l’occasion d’un décès qu’il faut publier leurs photos. Que les financiers et autres comptables des gazettes, quotidiennes, hebdos ou mensuelles apprennent une chose fondamentale, « la photo » ne coûte pas cher, elle n’est pas un appendice superficiel utile une fois par ans pour que quelques patrons de presse viennent pavaner dans un festival. La photo c’est un langage qui convient à la presse autant que les mots et comme ceux ci, il faut savoir les choisir, les aimer, les mettre en ordre, en phrase avec des hauts, des bas. Il y a de la musique dans « la photo » et cette musique elle peut rapporter gros, en prestige, en identité en fifrelins même, Messieurs qui usez vos yeux sur vos calculettes. Et je continue en lançant presque une alerte, ceci concerne la France, il faut lancer les « états généraux de la maquette ». Il devient pénible dans ce pays d’ouvrir un journal, un magazine, prétention, inefficacité, manque de courage, médiocrité s’étale à longueur de page. Bien sur Libération fait un peu la différence, il faut dire que la photographie était dans l’onction baptismale du journal. Juste pour lancer un délicat débat.
Michel Philippot