Les photographies évocatrices de Michael Eastman capturent l’architecture des intérieurs et des façades dans des villes célèbres pour leur culture; La Havane, Milan, Buenos Aires, Lisbonne. En tant que représentation de différentes structures, les images illustrent également les ravages causées par le passage du temps et l’usage. Les photographies de Michae Eastman mettent en évidence, par une technique picturale, un sentiment d’admiration discrète, une sincérité sans faille, les étapes humaines de l’interaction politique, sociale et culturelle et les récits inédits qui résonnent encore entre leurs murs.
Michael Eastman est un photographe autodidacte qui documente l’architecture des villes depuis cinq décennies. L’artiste produit des photographies à grande échelle à l’aide d’un appareil photo au format 4 x 5 pouces, d’un objectif grand angle, lors de longues expositions avec la lumière disponible. Ses tableaux ont acquis une renommée pour leur précision, leur monumentalité et leur utilisation picturale de la couleur.
Au sens historique, le travail de Michael Eastman est l’héritier de photographes réputés pour leur préservation de la culture. Bon nombre des bâtiments représentés cesseront d’exister. Qu’il s’agisse de structures de beaux-arts ou de structures coloniales ou de celles qui ont été supprimées ou bien rénovées, les œuvres d’Eastman à Lisbonne, Buenos Aires et plus particulièrement à La Havane présentent un portrait intime et distant du lieu et de son histoire. Les photographies contemporaines d’Eastman s’inscrivent dans la tradition de la préservation de Paris par Atget, la documentation de Walker Evans sur le sud américain et le projet «Changing Times of New York» de Berenice Abbott. Les images activent un quête exploratoire dans laquelle le spectateur peut entrer pour comprendre l’histoire de l’expérience humaine du passé.
«Ces salles vides sont vraiment des portraits des personnes qui les habitaient. C’est à nous, spectateurs, de déterminer, à partir de la disposition des meubles, des objets accrochés aux murs, du genre de choses qu’ils ont choisi de s’entourer, de l’état de la maison, pour construire en quelque sorte notre propre portrait de qui c’est. « – Michael Eastman
Les grandes photographies de Michael Eastman intéressent une myriade de collectionneurs pour de nombreuses raisons. Plus important encore, elles font écho au caractère unique que nos vies collectives ont crée pour transformer tant les lieux dans lesquels nous vivont, que les meubles et effets personnels qui sont les produits de notre civilisation. Les photographies, empreintes de nostalgie et d’un temps révolu, sont des vestiges et une preuve de la continuité de nos vies collectives.
Michael Eastman
19 janvier – 23 février
JL Modern Gallery
324 Worth Avenue
Palm Beach, Floride 33480
