Mythos concerne la suggestion de choses (idées, histoires) au-delà des «faits» de la photographie. Je suis particulièrement intéressé par l’idée que ce qui «rencontre l’œil» ou l’objectif de la caméra, selon le cas, est une fraction de ce qui existe à l’appui de la scène. J’ai l’impression qu’il existe beaucoup plus dans les «ténèbres», à la fois littérales et figuratives, dans lesquelles toutes les choses sont intégrées; que l’univers est plus obscur que la lumière; que lorsque nous expérimentons quelque chose qui est mis en lumière, c’est la pointe d’un iceberg proverbial.
Mythos poursuit la nature primordiale et pré-consciente de notre interaction perceptive avec le physique. Le sujet de chaque image émerge ou peut-être se fondre dans une noirceur d’encre liquide. Le sujet n’est que la clé de ce qui se cache au-delà. Une fenêtre est ouverte à l’infini et ineffable.