A Milan, le mois de mai est synonyme de photographies, d’images et d’art, grâce à un événement à ne pas rater si on veut avoir une vue d’ensemble de ce qui se passe dans l’univers de la photographie d’art et de ses collectionneurs : c’est la MIA 2014, la Milan Image Art Fair.
Le temps est idéal pour une promenade dans le quartier créatif de la ville jusqu’au site de la Fair, au Superstudio Più. Beaucoup de gens entrent, d’autres marchent avec des paquets dans les mains contenant des impressions et des livres qu’ils viennent juste d’acheter : un aspect assez intéressant de la Fair, parce qu’il semble qu’ici le pixel et le papier puissent à nouveau fonctionner main dans la main ; le numérique et l’argentique ne sont plus en contraste, mais ils créent au contraire une synergie. Même les livres regagnent leur prestige dans le champ de la communication et des images, avec la présence de librairies spécialisées et de livres présentés dans le cadre du Fotobookfestival Dummy Award 2014.
C’est la première spécificité de la MIA, qui en est aujourd’hui à sa quatrième édition. Dirigée par Fabio Castelli, la MIA Fair présente cet aspect du monde photographique sous un format unique sur la scène des fairs artistiques italiennes, ainsi qu’elle le revendique : un stand pour chaque artiste — chaque artiste avec son propre catalogue (qui, à partir de cette année, sera innovant, passant du livre traditionnel à l’e-book). Mais il y a aussi des cartes postales dédiées à chacun — une sorte de note de présentation mais aussi des objets de collection en soi. Et si vous avez besoin d’en savoir plus sur un artiste, grâce à son QR-code, son catalogue apparaît instantanément sur votre mobile.
Lire la suite dans la version anglaise de L’Œil de la Photographie.
