L’agence de presse Sipa Press du nom de son fondateur Göksin Sipahioglu a été créée en 1973 à Paris. Elle fait partie des « Trois sœurs ennemies » (Gamma-Sipa-Sygma). L’agence diffuse en France la production d’Associated Press. Malgré cela elle a connu depuis la crise de 2008 de nombreux problèmes financiers, des aventures avec feu l’agence allemande DAPD avant de retrouver un groupe stable d’associés. Mais sa situation financière, comme celle des autres agences est précaire.
Mete Zihnioglu est le directeur de Sipa Press.
1/ Est-ce que des collaborateurs de votre agence sont malades et/ou absents (combien par rapport à l’effectif) ?
Pour le moment, aucun de nos collaborateurs n’a fait de test pour détection du coronavirus.
2/ Quelles consignes et équipements ont été donnés à vos photographes sur le terrain ? Et ont-ils rencontré des difficultés avec les forces de l’ordre ?
Les photographes avec lesquels nous collaborons sont indépendants. Aussi, chacun s’est équipé par ses propres moyens. A notre connaissance, aucun n’a rencontré de difficultés avec les forces de l’ordre.
3/ Craignez-vous que cette pandémie vous conduise à revoir vos projets ou même à fermer votre agence ? Quels incidences sur votre chiffre d’affaire ?
Il y a un avant et il y aura un après Coronavirus. Un avant : tout va bien côté santé, travail, amour….
Un après : pour le moment, il est compliqué de faire des prévisions sans plus de visibilité. Il y aura sûrement des difficultés financières mais nous ferons le nécessaire pour faire face comme depuis 50 ans chez Sipa.
Propos recueillis par courriel le 23 mars 2020
Michel Puech
Site officiel de Sipa press : http://www.sipa.com/fr
Cet article est d’abord paru sur le site A L’OEIL – Journalisme & Photographie : http://www.a-l-oeil.info/blog/