« J’aime énormément la peinture d’Avigdor Arikha, et en plus c’est un ami. Il m’a demandé un jour de venir le photographier dans son atelier. Je suis fascinée par le dédoublement. Je me rends compte que souvent dans mes portraits je photographie des gens devant un miroir ou reflétés dans un miroir. En fait Arikha voulait savoir qui était le plus réel lui-même ou son auto-portrait ou l’image que je donnais des deux. Ce n’est jamais objectif la photographie, à vous de décider lequel est le plus proche de la réalité. »
Martine Franck