The Eyes of War contient une quarantaine de portraits accompagnés d’interviews d’hommes et de femmes qui ont perdu la vue pendant la Deuxième Guerre mondiale quand ils étaient enfants ou jeunes soldats.
Les anciens ennemis venus d’Allemagne, d’Angleterre, des Pays-Bas, de Belgique, d’Ukraine, et de Russie, sont maintenant réunis par leur sort d’aveugles et de victimes de guerre.
Cees Nooteboom écrit dans son introduction : « La plupart des histoires de ce livre commencent par un épisode épique : « Je devais faire pipi, alors je suis sorti de l’abri pour me soulager. » « J’ai tourné la tête parce que je pensais que mon pote Wally avait été touché par une balle japonaise. » Ce qui rend ces phrases tragiques, c’est que vous savez que généralement quelque chose de terrible va se passer juste après. Ce livre est constitué de ces histoires implacables et de visages inoubliables, principalement parce qu’ils ne peuvent plus voir quoi que ce soit par eux-mêmes. Comment cela se fait, comment cela est arrivé, tout est écrit dans les histoires que le photographe, Martin Roemers, a capturé avec son style sobre et dépouillé, qui vous frappe frontalement parce qu’il ne laisse aucune échappatoire. »
The Eyes of War – Martin Roemers
Hatje Cantz Publishers
128 pages, 28×24 cm., couverture rigide
40 photos et 40 interviews
Introduction par Cees Nooteboom
ISBN 978-3775734004
35€
L’exposition The Eyes of War, est visible au Kunsthal de Rotterdam jusqu’au 26 août.
