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Mark Schoon et Dominic Lippillo

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Je me suis toujours demandé pourquoi certains photographes présentent leurs photos par paire. Est-ce pour dissimuler la faiblesse des images prises individuellement ou alors parce que l’appariement renforce le message et permet d’apporter du sens à l’ensemble ? Parfois le diptyque est le format qui s’impose (voir la série Day&Night de Forrest McMullin chroniquée dans Le Journal). D’autres fois j’aimerais que l’auteur se soit abstenu. Dans le cas de Mark Schoon et Dominic Lippillo et de leur série Anti-Local, les paires constituées semblent légitimes (deux photographes, à 1600 kilomètres de distance, utilisant leurs appareils pour documenter leurs propres vies de famille) mais le choix délibéré qu’ils font de ne dépeindre que des sujets peu flatteurs m’a laissé perplexe. Que nous offrent-ils à voir ? Des salles-de-bain sales, des fuites d’eau dans une douche, des piles de dossiers. En quoi est-ce que ce projet se révèle passionnant ?

Lire l’intégralité du texte dans la version anglaise du Journal.

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