Dans cette série de natures mortes sous-marines, j’essaie d’explorer la relation entre l’objet et l’environnement qui le contient. Des éléments du monde extérieur trouvent leur place dans un environnement apparemment inhospitalier. Dans le même temps, les créatures aquatiques, bien qu’elles soient chez elles, semblent vouloir s’échapper.
Comment définir l’espace naturel? Le lieu auquel nous appartenons réellement est-il défini de manière irrévocable? Y a-t-il une chance de négocier notre position donnée dans la nature, ou même d’essayer de l’inverser? Le sentiment que nous sommes intégrés quelque part, que nous « appartenons », suffit-il à être considéré comme « normal »?