Palerme (Sicile), Juillet 2010, moment du festival religieux consacré au saint patron de la ville, Santa Rosalia (“u fistinu”). Une visite minutieuse autour des quartiers les plus importantes révèle la grande foi et la dévotion du peuple envers le saint patron. Autels improvisés, bougies, et fleurs apparaissent partout, dans les endroits les plus improbables. Ils vivent silencieusement les événements quotidiens des palermitains, qui «disparaissent» derrière ce magnifique théâtre de la vie, plein de sons forts, d’odeurs et de goûts qui éveillent des émotions fortes.
En tant que Sicilien, je sais moi-même comme la foi conditionne chaque aspect de nos vies; “Le Sacré et le Profane”. En fait on essaye de communiquer en dépit de la métaphore des images et de la façon dont les racines historiques et les traditions, si loin dans le temps, peuvent aujourd’hui apparaitre comme un curieux mélange, presque grotesque.
Né à Syracuse en 1971, Marco Ristuccia est un Photographe italien et Ingénieur informaticien. Après avoir travaillé plus de 10 ans dans l’informatique, il est maintenant photographe en freelance. En dehors de ses travaux commerciaux, Marco Ristuccia s’intéresse au reportage, à la photographie urbaine et de paysage ainsi qu’à la photographie d’art. Rarement intéressé par photographier les gens en eux mêmes, il préfère se concentrer sur les conséquences des traces de vie humaine.