J’ai rencontré le photojournaliste iranien Majid Saeedi à Visa pour l’Image l’année dernière, lorsque son exposition Life in War faisait partie du programme principal. Depuis, Saeedi a gagné le Prix FotoEvidence Book en 21014 pour le même travail, avec le lancement officiel de son livre, Life in War à New York le 16 octobre.
Saeedi a couvert le conflit en Afghanistan pendant plus d’une décennie. Mais son intérêt pour ce pays et son peuple va bien au-delà des gros titres dans les journaux et depuis 2009 il vit parmi les habitants du pays et se concentre sur le fait de raconter l’histoire de la vie quotidienne dans une zone de guerre.
Lorsque nous avons parlé à Visa, il m’a dit que sa motivation pour regarder au-delà de la mort et de la destruction engendrées par la guerre est influencée par le désir de connaître les gens avec qui il entre en contact par-delà une compréhension superficielle.
« En tant que photographe, je crois qu’il relève de ma responsabilité de montrer comment les autres vivent leur vie … Beaucoup d’entre nous restent chez eux sans connaitre ses voisins. Je voulais me rapprocher des gens normaux d’Afghanistan, vivre avec eux, manger avec eux et leur parler. Raconter leurs histoires qui sont également devenues une partie de ma vie. »
Saeedi, qui a couvert des conflits pendant plus de vingt ans, a remporté de nombreux prix et a été nommé Photographe de l’année en Iran huit fois. Alors que ces prix reconnaissent ses accomplissements professionnels, c’est voir la réaction de la population générale face à son travail qui est sa plus grande récompense.
Lire l’article dans son intégralité dans la version anglaise de L’Œil de la Photographie.