Ma pratique photographique interroge le point de tension entre deux espaces de la quotidienneté : l’espace privé (espace clos où se déploie la vie intime) et l’espace public qui induit une ouverture vers l’extérieur, une adhésion à un ensemble et une privation partielle de notre subjectivité. Le corps humain, considéré comme le média entre ces deux espaces, se trouve pris au cœur de cette tension. Dans cette perspective ce travail s’intéresse aux humeurs, à la fois au sens physiologique (liquides corporels) et symbolique (passions). Elles s’imposent comme le liant entre la sphère intime et l’espace public, dévoilent le corps humain et son environnement au travers de leur vulnérabilité et de leurs défaillances face à la violence d’un quotidien pourtant trivial.
Maïa Izzo-Foulquier, 22 ans, étudiante à l’École Nationale Supérieure de la Photographie (Arles).
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