Le 11 mars 2011, un énorme tremblement de terre a touché le nord-est du Japon. Le tsunami qui a suivi a forcé 400000 personnes à fuir leurs maisons et a entraîné la perte de 16000 vies humaines, en plus des 4000 personnes encore portées disparues. Une crise nucléaire menace toujours la sécurité de millions de personnes. » – Voices from Japan
Ouvrant cette semaine, After the Water Receded: Images From Japan (Après le recul des eaux : images du Japon) est une exposition de photographies de Magdalena Solé prises dans la région de Tohoku au Japon, où le tsunami a fait les plus gros dégâts. Solé, une photographe installée à New York, est née en Espagne pendant la dictature de Franco. Sa famille a quitté le pays quand elle avait 7 ans pour la Suisse, où elle grandit et effectua ses études. Profondément affectée par son passage dans la région la plus durement touchée du Japon, elle y est retournée plusieurs fois malgré la publication, à la même période, de son livre, New Delta Rising (chez University Press of Mississippi) basé sur un travail de longue haleine sur le Delta du Mississippi.
J’ai parlé avec Solé de ce qu’elle a pu vivre en documentant ces deux régions.
Vous pouvez lire dans la version anglaise de La Lettre l’entretien d’Elizabeth Avedon avec Magdalena Solé.