Bien que comparé à Paris ou New York il y ait un manque significatif de galeries de photographie à Londres, nous avons la chance d’avoir de nombreuses grandes institutions qui en exposent. En 2009, la Tate Modern (www.tate.org.uk) a nommé son premier conservateur de photographie, Simon Baker, et depuis il y a eu un flot constant de grandes expositions photographiques.
Alors, un dimanche matin ensoleillé, j’ai pris le bus fluvial de Chelsea jusqu’à la Tate Modern pour voir l’exposition de Robert Mapplethorpe (photo 1) avant qu’elle ne s’achève — et qui a été conjointement acquise par les National Galleries d’Ecosse à travers la donation d’Anthony D’Offay. Dans les trois salles de photographies en noir et blanc, cela m’a fait plaisir de voir que les fantastiques photographies argentiques n’étaient pas censurées, y compris certaines des images les plus iconiques de Mapplethorpe (les nombreux autoportraits) (photo 2), dont Bull Whip (photo 3) et le bien doté Bob Love (photo 4)). Bien que cela m’amuse que les galeries jugent nécessaire de mettre des pancartes qui disent : « Cette exposition contient des images de caractère adulte. » (photo 5).
Ensuite, j’ai traversé le fleuve pour me rendre à la Tate Britain où ils auraient vraiment dû mettre une pancarte d’avertissement pour leur exposition Turner Prize (www.tate.org.uk). Le panneau de commentaires dehors voulait tout dire : « Je me suis ennuyé comme un rat mort » et « Tas de merde. » (photo 6).
Bien sûr, dans ma propre galerie, nous exposons toujours le meilleur de la photographie y compris notre récente exposition Best of Alistair Taylor-Young (photo 7), soutenue par nos amis de chez Domus Nova (www.domusnova.co.uk). Alistair est le plus sympathique et le plus généreux des hommes et c’est toujours une joie de le voir, ce qui arrive rarement car il vit à New York. C’est l’un de nos photographes qui vend tout au long de l’année, que nous ayons une exposition ou pas — car ses images sont tellement mémorables qu’elles envahissent l’esprit des gens. Alors, ayant fait deux expositions avec lui, j’ai pensé qu’il serait bien de combiner les meilleures ventes en une seule exposition. C’est ce que nous avons fait et ça a été une exposition époustouflante. Les photos se sont vendues comme des petits pains. J’ai été très impressionné que ma partenaire Tamara Beckwith vienne au vernissage, car elle avait accouché d’un petit garçon trois jours auparavant. Mais bien sûr, elle était superbe et son apparition a fait notre joie à tous. Nous avons également été très flattés que le grand Nadav Kander (photo 8) ait pu faire le voyage de Hampstead à Chelsea.
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