Simon Roberts est surtout connu pour ses monographies Motherland et We English, toutes les deux publiées par Chris Boot. Mais, au cours des dix-huit derniers mois, le photographe a cherché des moyens de représenter les effets matériels, politiques et sociaux des changements économiques en Grande Bretagne.
« Il a assisté au credit crunch, au vacillement au bord de l’effondrement des institutions géantes qui étaient considérées au préalable comme des composantes inamovibles du paysage économique, et à l’enfoncement du pays dans une période d’austérité renforcée » déclarent les organisateurs du London Festival of Photography, qui ont décidé de consacrer l’une de leurs expositions au Let This Be a Sign (Que ce soit un symbole) de Roberts.
« Alors qu’il semble qu’il ne se passe pas un jour sans nouvelles économiques moroses, la récession actuelle est restée largement invisible. Cela en dépit du fait que les effets éventuels de telles nouvelles – un travail perdu, une retraite qui disparaît, des coupures dans les aides sociales – sont intensément personnels. »
Mais Roberts ne se limite pas à la photographie pour documenter les effets de la crise économique globale. Il utilise aussi des vidéos et des textes, et il a même rassemblé des objets tels que les banderoles des protestataires, qui seront exposés à la galerie Swiss Cottage de Londres. Les visiteurs seront invités à laisser leurs propres messages sur la manière dont ils ont été affectés par la crise.
EXHIBITION
Let It Be a Sign
May 05 to July 01, 2012
Swiss Cottage Gallery,
Swiss Cottage Central Library,
88 Avenue Road,
London NW3 3HA