L’argentique peut nous « révéler » de très belles surprises, témoin ces images issues d’une pellicule Kodak Plus x pan 125 ASA vierge et périmée depuis octobre 1974 que j’ai décidé d’utiliser enfin ce matin.
Cette pellicule, 620 petit axe fabriquée à cette époque en France, j’ai dû d’abord bien entendu dans le noir absolu, la rembobiner sur une bobine gros axe 120 afin de pouvoir l’utiliser et la charger dans mon appareil Rolleiflex au format 6×6.
Après quelques vues prises ce matin même en extérieur, je l’ai développée dans un révélateur de chimie normale du D 76 de chez Kodak, condition minimum pour réaliser ce test dans des conditions optimales.
Et bien voici les résultats qui je l’avoue, m’étonnent et que je vous envoie car je les trouvent sincèrement impressionnants.
Imaginez, une pellicule vierge âgée de 50 ans presque jour pour jour et qui m’offre aujourd’hui ce 29 septembre 2024 de telles images!
Il m’en reste encore quelques unes héritées en 1983, en souvenir où mon père était photographe portraitiste à Roanne. Une belle histoire de longévité.
Vous avez dit argentique??? Sincèrement, appelons cela de la magie, on en croit pas ses yeux.
Me vient alors maintenant cette simple question: l’image numérique sera-t-elle aussi performante plus tard dans le temps? Réponse dans …..
Je vais donc poursuivre cette aventure, en développant la prochaine fois l’une de ces pellicules qui me restent, mais cette fois vous pouvez le deviner, dans l’un de mes révélateurs alternatifs écologiques.
Jacques Revon
Journaliste honoraire, auteur, photographe.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Revon