Je n’ai jamais vue Benedict Brink (née en 1985, Australie) progresser vers la perfection, j’éprouve un sentiment de dédain pour tout ce qui est trop propre ou à angle droit. Les gens la prennent souvent pour un homme à cause de son nom. Je pense que c’est peut-être aussi dû à cette façon de voir du de façon directe. Benedict défie toute tradition selon laquelle l’image d’un corps peut être représentée à travers un oeil féminin – ou masculin d’ailleurs – elle fausse la prévisibilité. Le pouvoir réside dans le fait d’y parvenir tout en conservant une qualité douce et tendre. Le corps devient une sculpture éclatée, suspendue dans les airs et vue du coin de l’œil. Est-elle proche ou l’objectif est-il lpuissant ? Quoi qu’il en soit, je ressens toujours le contact de la peau ou la température ce jour-là. C’est un push-pull intéressant de rencontrer l’immédiateté dans ses images, combinée à une distance. Les forces opposées s’attirent. Elle respecte le sujet, lui permettant d’avoir de l’intimité.
→ Extrait de l’avant-propos rédigé par la cinéaste Kersti Jan Werdal (née en 1987, américaine).
Edition originale à 500 exemplaires. Edition spéciale à 25 exemplaires, numérotés, sous emboîtage cartonné, sérigraphiés en beige, avec tirage original signé.
Benedict Brink : Look, Touch
Libraryman
21,5 x 27,5 cm. 40pages. 28 planches en couleurs.
Couverture rigide imprimée en offset. Fil de lin relié.
Bandeau cramoisi.
Typographie sur la couverture et le dos en feuille blanche.
ISBN 978-91-88113-63-4
Publié en 2023.
Première Édition – 40 €
Édition Spéciale – 300 €
Prix HT TVA dans l’UE