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L’été photographique de Lectoure 2024 : Terra Nostra

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Avec la nomination en Février 2024 de Lydie Marchi à la tête du centre d’art et commissaire générale du festival, cette trente-cinquième édition ouvre un nouveau cycle de la manifestation gersoise.

Après une toute première programmation au Printemps 2024, pour se faire la main – Entre deux mondes de Robin Lopvet – c’est donc le premier été lectourois pour Lydie Marchi. Historienne de l’art, Lydie Marchi a débuté à la Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence, en 2010. Elle a ensuite participé à cofonder, à Marseille, le salon de dessin contemporain Paréidolie, tout en travaillant dans les quartiers Nord de la Castellane, où de nombreux projets d’accueils et de résidences d’artistes se sont développés.

En 2019 elle prend en charge le centre d’art de Châteauvert, dans le Var, petit village de 141 habitants avec Brad Pitt comme voisin et un centre artistique de 800 m2. Puis, au bout des cinq années de mandat, toujours dans l’idée d’un projet rural, elle décide de postuler à Lectoure où elle était déjà venue pour découvrir l’Été Photographique.

Tout en adoptant une démarche d’éco-responsabilité, Terra Nostra évoquera principalement la notion d’hospitalité, une notion centrale et revendiquée. C’est aussi un sentiment que la nouvelle directrice a ressenti en venant prendre ses fonctions à Lectoure, où elle a été chaleureusement accueillie.

« À l’aune des bouleversements écologiques et sociétaux, Terra nostra permet de découvrir ou redécouvrir la richesse des terres que nous foulons à travers une réalité poétisée, voire même parfois transformée ».

Au programme donc, un film de Driss Aroussi dans un joli lieu inédit, la tour de Corhaut. Au rez-de-chaussée de l’école Bladé, une artiste franco-portugaise, Esmeralda Da Costa, qui fait un travail de photos sur bois, hommage à la terre nourricière. Puis à l’étage, un focus sur la jeune génération de photographes corses qui représentent les enjeux propres à l’île de beauté sous un regard documentaire et poétique ; six artistes sélectionnés avec l’aide de Madeleine Filippi. Aussi, une installation monumentale de Thomas Mailaender constituée d’une centaine de poteries de grès, de jarres, de pots et d’assiettes transforme la halle aux grains du village en exposition archéologique. Juliette Agnel et Elaine Ling se partagent les espaces du centre d’art, présentant leurs paysages sacrés, leur minéralité et la relation des êtres vivants à leur environnement. La Cerisaie est investie par Les ÉpouxP : dans le jardin, les visiteurs sont invités à flasher avec leur smartphone les motifs présents sur des tentures suspendue, et à l’intérieur une véritable camera obscura vous attend. Le long des allées Montmorency et sur le boulevard du Nord, les scénettes de danses macabres de Kahn & Selesnick sont interprétées par les habitants de Lectoure eux-mêmes, complétant la liste des sept expositions accueillies cette année.

Jean-Jacques Ader

« Terra Nostra » L’Été photographique de Lectoure (Gers), du 20 Juillet au 29 Septembre 2024 – Pour toutes informations sur les animations, les ateliers ou les visites commentées voir  : https://centre-photo-lectoure.fr/

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