La photographe américaine Tina Barney est connue avant tout pour ses tableaux représentant la vie quotidienne d’une certaine élite sociale. En parallèle, elle a aussi réalisé une multitude de paysages. C’est vers la fin des années 1980 qu’elle s’est initiée à ce type d’images, et elle ne reprendra cette expérimentation qu’à l’été 2017.
Dans le décor familier que représente pour elle la Nouvelle Angleterre, elle affectionne les vues de loin, où elle compose avec les maisons Shingle, typiques de la région, les côtes dentelées ou les petites bourgades avec leurs rues centrales et leurs places. Le travail en extérieur lui permet de repousser ses limites, d’affiner et d’assurer ses tactiques en matière de composition.
À travers son œil humaniste, qui capture sa famille et ses amis à l’occasion de moments informels du quotidien américain, on s’aperçoit qu’à sa manière, la vie dans ces cercles restreints peut être spontanée. D’une certaine façon, ses paysages sont aussi emblématiques que ses portraits. On peut estimer qu’ils offrent une une autre vision de ces mêmes familles, transportées à l’extérieur de leur maison, toujours dans un environnement immédiat et familier.
Tina Barney, Landscapes
17 janvier – 3 mars 2018
Paul Kasmin Gallery
515 W 27th St
New York, NY 10001
USA
