Samedi 13 et dimanche 14 avril se sont déroulées les premières lectures de portfolio organisées par le New York Times et sponsorisées par LENS, le blog photo du grand quotidien. Sous l’impulsion de James Estrin et David Gonzalez, ses co-éditeurs, ces deux journées ont créé l’évènement principalement à travers leur gratuité (une lecture de portfolio coûte en règle générale plusieurs centaines de dollars) et le casting étoffé réuni à la CUNY Graduate School of Journalism de New York. Le Journal s’est associé à cette manifestation en tant que partenaire média et était représenté par deux de ses éditeurs/rédacteurs : Paul Melcher et Jonas Cuénin.
Parmi les 89 critiques présents pour évaluer les travaux ou orienter les photographes figuraient entre autres les galeristes new-yorkais Peter Mc Gill, Yossi Milo ou Steven Kasher, le directeur de Visa pour l’image Jean-François Leroy, les commissaires d’expositions Sean Corcoran (Museum of City of New York) ou Danielle Jackson (Bronx Documentary Center), les éditeurs Jody Quon (New York Magazine) ou Paul Moackley (Time Magazine) ou la directrice photo Kathy Ryan (New York Times Magazine). Une liste de noms prestigieux qui avaient répondu favorablement à l’initiative de LENS et qui s’est durant deux jours penché sur les images de photographes locaux mais également d’autres ayant fait spécialement le déplacement.
Du côté des photographes, James Estrin et son équipe ont sélectionné 174 d’entre eux, professionnels ou amateurs, sur environ 2700 demandes. Tous les genres photographiques étaient admis : reportage, documentaire, portrait mais aussi mode ou conceptuel. Qu’elles soient la production des plus jeunes ou des plus expérimentés, force est de constater que les séries présentées durant le weekend dernier ont révélées de belles surprises. Certaines rencontres ayant probablement attiré l’œil des spécialistes et permis aux photographes concernés d’imaginer une deuxième prise de contact. En aperçu des diverses découvertes, Le Journal publie une sélection de portfolios retenus par les critiques. Bonne lecture !
Jonas Cuénin
