A 41 ans, le Sud-Coréen Dongwook-Lee ne se contente pas d’être un photographe commercial. Il est aussi un artiste dà part entière. Un artiste qui, inspiré par sa sœur peintre, a consacré son art à créer des tableaux vivants. Comme cette série de photographies réalisées entre 2011 et 2014 et qu’il a intitulée Wozu ce qui, en allemand, signifie “Pourquoi est-ce” ?
Il explique lui-même le sens de son Wozu : dans un cercle infernal, entre la vie et la mort, nés dans l’eau et retournant dans l’eau dans un cercueil, les hommes sont à la recherche permanente de leur existence. Les hommes sont souvent dépeints comme des fruits mûrs tombant de l’arbre. Comme dans la tour de Babel, par exemple, qui rappelle un grand arbre, et qui semble représenter le défi que l’homme lance à Dieu, ou sa lutte désespérée pour tenter d’escalader cette tour pour retrouver ses origines.
« Mon travail, souligne Dongwook-Lee, montre implicitement la longue histoire d’un combat interne, et d’un voyage pour trouver sa raison d’être, et le sens de l’homme. »
Dongwook-Lee a réalisé de nombreuses campagnes de publicité pour des sociétés comme Reebok, Calvin Klein, Levi’s, Samsung, Bayer etc. Des revues aussi prestigieuses que W, GQ, Harper’s Bazar, Marie-Claire Maison ont publié ses photographies. Mais ce dont il est le plus fier, ce sont ses expositions à la Galerie Noam de Séoul, au Musée des arts photographiques de Kiyosato au Japon, et deux prix qu’il a obtenus : en 2007, le HP Turn on Digital Award Grand Prize, et en 2014, le Prix DAM des Arts Contemporains de Milan, en Italie.