Le 24 septembre 2007 à l’Université de Colombia, l’ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad déclare : « En Iran, nous n’avons pas d’homosexuels comme dans votre pays ». Alors qu’aujourd’hui certains pays occidentaux acceptent les mariages gays et lesbiens, en Iran l’homosexualité reste toujours passible de peine de mort. Cette sanction interdit les homosexuels de vivre pleinement leur sexualité. Leurs seules options sont de choisir la transsexualité, pratique tolérée par la loi mais considérée comme pathologique, ou la fuite.
A Denizli, petite ville de Turquie, des centaines de réfugiés homosexuels iraniens transitent. Ils mettent leurs vies en pause dans l’attente de rejoindre, un jour, un pays d’accueil où ils pourront librement vivre leurs sexualités. Dans ce contexte d’incertitude où l’anonymat est la meilleure protection, ce travail questionne les notions fragiles d’identité et de genre. Il tente de redonner à ces gens un visage que leurs pays a momentanément volé.
Laurence Rasti remporte le Prix du Jury des Boutographies 2015 avec son sujet Il n’y a pas d’homosexuels en Iran, ce prix, d’un montant de 1000 € et d’un achat d’oeuvre par la ville de Montpellier pour une valeur de 2500 € lui a été remis lors du week-end d’ouverture, samedi 4 avril.
EXPOSITION
Dans le cadre des Boutographies 2015
Laurence Rasti
Il n’y a pas d’homosexuels en Iran
Du 4 au 26 Avril 2015
La Panacée
14 rue de l’école de Pharmacie
34000 Montpellier
France
http://www.boutographies.com
http://www.laurencerasti.ch