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Les Anglais vus par Tony Ray-Jones

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Une nouvelle exposition et un nouveau livre marquent l’importante contribution que Tony Ray – Jones (1941-1972) a apporté à la photographie documentaire britannique. Tous deux se concentrent sur des photographies prises entre 1966 et 1969, alors que Ray – Jones, motivé par sa curiosité, parcourait le pays pour documenter les coutumes sociales anglaises et ce qu’il considérait comme un mode de vie en voie de disparition. Ce corpus de photographies, petit mais distinct, s’inscrivait dans l’évolution de la photographie britannique, plaçant la vision artistique au-dessus du succès commercial. Au cours de cette courte période, Ray – Jones a réussi à établir un style personnel individuel. Il a construit des images complexes sur un fond typiquement anglais, où les espaces entre les composants de l’image étaient aussi importants que le sujet principal lui-même.

«J’ai essayé de montrer la tristesse et l’humour dans la folie douce qui règne chez les gens. Les situations sont parfois ambiguës et irréelles, et les juxtapositions d’éléments apparemment sans rapport, et pourtant les personnes sont réelles. J’espère que cela contribue à créer un sentiment de fantaisie. La photographie peut être un miroir et refléter la vie telle qu’elle est, mais je pense aussi qu’il est peut-être possible de passer, comme Alice, à travers le miroir et de trouver un autre monde avec la caméra. »

Tony Ray – Jones

 

Les talents de Ray – Jones ont été mis à profit par une génération de photographes de rue qu’il a rencontrés alors qu’il vivait à New York au milieu des années 1960. Parmi ces photographes figuraient Garry Winogrand, Joel Meyerowitz et d’autres personnes associées au cercle du légendaire directeur artistique de Harpers Bazaar, Alexey Brodovitch. Leurs images définissaient l’époque car ils utilisaient la rue comme cadre. Ray – Jones a appliqué cette nouvelle façon de voir à son Angleterre natale et a photographié ses observations comme elles ne l’avaient jamais été auparavant.

En 2012, Martin Parr, aux côtés du conservateur Greg Hobson, a revisité les planches contact de Ray – Jones de cette période et retrouvé des images inédites. Ces nouvelles découvertes seront exposées et publiées avec des images anciennes emblématiques, notamment des tirages d’époque de la collection de la Fondation Martin Parr. Le nouveau livre comprendra un essai de Liz Jobey et une introduction de Martin Parr.

 

 

The English Seen by Tony Ray – Jones
16 octobre – 21 décembre 2019
Fondation Martin Parr
316 Paintworks
Bristol BS4 3AR

Tony Ray – Jones coédité par RRB Photobooks / Fondation Martin Parr

Publié en octobre 2019
Couverture rigide en toile rouge
30 x 25 cm
128 pages
Prix ​​conseillé £ 48
Essai de Liz Jobey, Introduction de Martin Parr

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