Dans le Sud de l’Ethiopie , chez les Surma , la fenêtre d’une petite cabane est devenu mon atelier.
Et vite les gens , ont pris plaisir de venir se faire photographier.
Peu à peu, un évènement social c’est construit.
Cette fonction de portraitiste m’a permis de devenir quelqu’un dans la communauté villageoise, d’y avoir ma place et, surtout, d’être dans l’échange. Les photographies en témoignent : jamais d’effroi ou d’inquiétude dans les regards, mais au contraire de la confiance, une égalité d’âme. Pour l’obtenir, il faut du temps ; on ne peut pas tricher.
Hans Silvester
Extrait du livre : « Fenêtre sur l’Afrique » Editions de la Martinière.
Hans Silvester : « Offrande d’un regard nu »
édité par « Le Renard Pâle » à 30 exemplaires
avec un texte de Jacques Laurans.