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Le Questionnaire : Sylvie Coupérie par Carole Schmitz

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Sylvie Coupérie : La nature au coeur.

Marseillaise de naissance et de cœur, Sylvie Coupérie vit depuis plus de 30 ans en Région Parisienne, plus précisément en pleine forêt de Fontainebleau à Barbizon, le Village des Peintres ! Maman de deux grands garçons, elle crée en 1998 sa société de datas équestres et la revend avec succès en 2016 pour se consacrer uniquement à l’art.
Elle commence par le dessin et la peinture avant de se tourne vers une véritable passion naissante : la Photo Animalière.
Elle découvre d’abord l’Afrique et ses grands animaux. Instantanément frappée par « l’Africanovirus » celui-ci ne la quittera plus. Mais ce qui lui plait avant tout, c’est de débusquer tous ces incroyables animaux par elle-même. Pister, comprendre leurs habitudes, lui permet de les approcher sans qu’ils détectent sa présence.
Aujourd’hui, elle passe tout son temps à arpenter les chemins du monde à la recherche de beaux clichés « Nature » qui lui permettront de sensibiliser les Hommes à la beauté qui nous entoure. Chaque expédition lui procure une émotion intense que Sylvie cherche sans cesse à renouveler.
En photographiant ces animaux si précieux pour notre planète, elle contribue inlassablement à identifier cette beauté si fragile et aujourd’hui si précaire. Car ne l’oublions pas, le devenir de l’humanité passera par le respect que nous lui porterons.
Patiente et persévérante, cette amoureuse de la Nature cherche à mettre du sentiment dans son travail et ne vit que pour ces instants intenses et privilégiés dont elle espère transmettre l’émotion dans ses images.

 

Instagram : sylviecouperieeiffel

Votre premier déclic photographique ?
Sylvie Coupérie : J’ai toujours aimé photographier avec toute sorte de petits appareils, mais mon premier contact avec un vrai reflex et l’envie de faire de belles photos remonte à Mars 2018. J’adorais dessiner et c’est une amie qui m’a fait découvrir le monde de la photographie animalière, et un autre ami, lui-même photographe qui m’a aidée à me perfectionner techniquement.

L’homme ou la femme d’image qui vous inspire ?
Sylvie Coupérie : J’aime depuis longtemps le monde de Peter Beard qui mêle dessin et photographie. Et, plus récemment j’ai découvert sur Instagram Solly Levy dont j’adore l’univers.

L’image que vous auriez aimé réaliser ?
Sylvie Coupérie : Il s’agit d’une image qui m’a marquée lors de ma première visite à Montier-en-Der en 2017, alors que je ne m’étais pas encore lancée dans la photographie … Un éléphant au Grand Angle de Kiriakos Kaziras, tiré sur une toile gigantesque exposée dans une rue de Montier … Depuis j’en découvre tous les jours sur Instagram !

© Kiriakos Kaziras

 

Celle qui vous a le plus émue ?
Sylvie Coupérie : Les photos d’éléphants où l’on voit le dernier né encadré et protégé par tout le troupeau.

© Sylvie Coupérie

 

Celle qui vous a mise en colère ?
Sylvie Coupérie : Toutes les photos animalières où l’animal est attiré de façon dangereuse pour lui. (par exemple : les fabuleuses photos de Martin Pêcheur à moitié sous l’eau) … J’ai appris récemment comment elles étaient faites et ça me dégoute !

Une image clé de votre panthéon personnel ?
Sylvie Coupérie : Mes « Culs de Zèbres » sur fond noir … Je peux retourner 100 fois en Afrique, je n’aurai plus jamais l’opportunité de photographier ce groupe de 3 zèbres de Grévy (en voie de disparition) ainsi placés en « formation » avec le mouvement de queue en harmonie.

© Sylvie Coupérie

 

Un souvenir photographique de votre enfance ?
Sylvie Coupérie : J’ai énormément voyagé dans mon enfance et ma maman adorait prendre des photos, donc j’en ai énormément …. On va dire une rencontre extraordinaire avec les arbres géants de Sequoia Park en Californie.

© Sylvie Coupérie

 

Selon vous, quelle est la qualité nécessaire pour être un bon photographe ?
Sylvie Coupérie : Pour la Photo animalière : La patience et la persévérance

Le secret de l’image parfaite, s’il existe ?
Sylvie Coupérie : La soif d’apprendre, la Patience la persévérance et … le coup de chance !

La personne que vous aimeriez photographier ?
Sylvie Coupérie : Je n’aime pas trop photographier les humains, ça me gêne …

Le photographe par qui vous aimeriez vous faire « tirer le portrait » ?
Sylvie Coupérie : Je déteste être prise en photo et encore moins poser pour un photographe.

Un livre de photos indispensable ?
Sylvie Coupérie : Pas d’indispensable … J’aime bien tous les livres contenant de belles photos animalières.

L’appareil photo de votre enfance ?
Sylvie Coupérie : J’ai commencé avec des jetables et ensuite beaucoup plus tard j’ai eu un « Bridge » Olympus que j’adorais … Je l’ai d’ailleurs offert à 2 petits jumeaux de 10 ans qui rêvaient de faire de la photo animalière quand je me suis mise au réflex.

Celui que vous utilisez aujourd’hui ?
Sylvie Coupérie : Un Canon R3.

Votre drogue préférée ?
Sylvie Coupérie : La longue recherche solitaire suivie de la rencontre en tête à tête avec un animal libre et sauvage.

Le meilleur moyen de déconnecter pour vous ?
Sylvie Coupérie : M’isoler dans la nature et attendre une belle rencontre avec un animal sauvage sans qu’il détecte ma présence.

Quelle est votre relation personnelle avec l’image ?
Sylvie Coupérie : Je suis une contemplative … Je peux passer des heures regarder des photos ou des peintures … Dans la nature, je peux rester des heures au même endroit et imaginer l’image que je pourrais en tirer … ça doit me venir de famille, car mes parents (et mes grands-parents) nous ont littéralement trainés dans de nombreux musées lorsque j’étais enfant. A l’époque je n’appréciais pas trop mais aujourd’hui je les remercie de m’avoir sensibilisée à toute forme d’art.

Votre plus grande qualité ?
Sylvie Coupérie : La persévérance … tant que je n’ai pas obtenu ce que je veux, je ne lâche pas … « Never Give Up » est une expression qui me décrit bien.

Votre dernière folie ?
Sylvie Coupérie : Au Printemps dernier, j’ai recherché des jours entiers des cerfs dans des champs de Colza pendant un mois ! J’ai fait des rencontres inoubliables remplies d’émotion !

Une image pour illustrer un nouveau billet de banque ?
Sylvie Coupérie : Pourquoi pas un Cerf … C’est pour moi, le mammifère sauvage le plus majestueux en France.

Le métier que vous n’auriez pas aimé faire ?
Sylvie Coupérie : Actrice de cinéma.

Et si vous n’étiez pas devenue photographe ?
Sylvie Coupérie : Un métier en rapport avec la sauvegarde de la nature sauvage.

Votre plus grande extravagance professionnelle ?
Sylvie Coupérie : Je ne suis absolument pas extravagante.

Selon vous, quels sont les ponts entre la photographie et la photographie d’art ?
Sylvie Coupérie : Quand on fait de la photo animalière, au départ, on est loin de la photo d’art … On est plutôt dans la photo d’observation. L’animal sauvage est déjà très compliqué à trouver, ensuite il faut que la rencontre se fasse dans un bel endroit avec une belle lumière et que l’animal vous donne naturellement l’attitude que vous attendiez … Autant dire que tous ces paramètres sont compliqués à réunir … Si de temps à autre, on arrive à réunir tous ces critères, ce qui va transformer une très belle photo d’observation animalière en une photo d’art, c’est soit l’originalité des réglages au moment de la prise de vue (angle, vitesse, obturation), soit le post traitement que l’on va lui apporter.

La ville, le pays ou la culture que vous rêvez de découvrir ?
Sylvie Coupérie : Tous ceux et celles que je ne connais pas encore … Je suis curieuse par nature.

L’endroit dont vous ne vous lassez jamais ?
Sylvie Coupérie : La Nature …

Votre plus grand regret ?
Sylvie Coupérie : Être trouillarde (des mauvaises rencontres humaines). Si je l’étais moins, je m’aventurerais seule plus souvent dans la nature.

En termes de réseaux sociaux, êtes-vous plutôt Instagram, Facebook, Tik Tok ou Snapchat et pourquoi ?
Sylvie Coupérie : Comme tous les gens de ma génération, j’ai commencé avec Facebook mais je me tourne plutôt vers Instagram depuis 2 ans … Cela m’a permis de découvrir beaucoup de magnifiques images de photographes que je ne connaissais pas.

Qu’est-ce que le numérique et les smartphones ont enlevé ou apporté à la photographie ?
Sylvie Coupérie : Aujourd’hui les Smartphones permettent à tout le monde de faire de magnifiques photos dont la qualité est suffisante pour poster sur les réseaux et je trouve ça génial … ça peut être une première étape pour avoir envie de devenir photographe et de se perfectionner.
J’ai commencé la photographie avec le numérique et grâce à ça, j’ai pu progresser rapidement car il n’y avait plus besoin d’attendre le « tirage » pour savoir si on avait réussi sa photo et surtout on peut faire des centaines de photos sans les développer donc on ose certainement plus cliquer qu’à l’époque de l’argentique … et donc, on progresse plus vite.

Couleur ou N&B ?
Sylvie Coupérie : Je n’ai pas de préférence.

Lumière du jour ou lumière artificielle ?
Sylvie Coupérie : En animalier, c’est forcément la lumière naturelle.

Votre cœur balance-t-il davantage vers l’argentique ou le numérique ?
Sylvie Coupérie : Numérique … Je ne connais que ça.

Quelle ville est, selon vous, la plus photogénique ?
Sylvie Coupérie : Chaque Ville ou village a son charme, il suffit d’ouvrir les yeux et de savoir le mettre en avant avec la photographie.

Si Dieu existe, une fois arrivée au paradis, lui demanderiez-vous de poser pour vous, ou opteriez-vous pour un selfie avec lui ?
Sylvie Coupérie : Pas de Selfie ! J’essaierai de le prendre en photo à son insu pour qu’il soit le plus naturel possible.

Si je pouvais organiser votre dîner idéal, qui serait à table ?
Sylvie Couperie : Vincent Munier.

L’image qui représente pour vous l’état actuel du monde ?
Sylvie Couperie : J’ai une fâcheuse tendance à ne pas regarder les images qui me dérangent et l’état actuel du Monde me dérange.

Qu’est-ce qui manque dans le monde d’aujourd’hui ?
Sylvie Coupérie : Une prise de conscience mondiale et générale sur l’état de notre planète.

Si vous deviez tout recommencer ?
Sylvie Coupérie : Je ferais tout pareil, j’aime ma vie même si tout n’est pas toujours parfait.

Un dernier mot ? Ou une dernière image ?
Sylvie Coupérie : J’aimerais tellement que les jeunes d’aujourd’hui prennent conscience de l’importance de préserver la Nature. Actuellement, notre Patrimoine le plus précieux est la Terre elle-même . N’oublions pas qu’elle ne nous est pas léguée par nos parents mais prêtée par nos enfants.

 

Actualité :

Le 17 septembre, elle expose pour la journée du Patrimoine à Barbizon, Salle Laure Henri.
Puis, du 26 au 29 octobre et du 2 au 5 novembre, elle expose au 41 rue Grande, à BARBIZON

Elle a également éditée en 2022 un Carnet de Voyage sur le Léopard. Un travail dont les bénéfices vont à l’association Wildlife Angel, qui combat le braconnage en Afrique. (www.wilang.org)
https://sowild.photo/boutique/les-carnets-de-voyage-de-sylvie-tome-1-le-leopard/

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