Michael Najjar : Exploration Spatiale
Artiste, explorateur et futur astronaute, Michael Najjar combine art, science et technologie pour traiter des enjeux et transformations contemporains. Son œuvre, qui inclut photographie, vidéo, création numérique et sculpture, aborde des thèmes comme l’exploration spatiale, l’intelligence artificielle, le changement climatique, la biogénétique et l’impact des technologies sur l’humanité. Ses créations, visuellement saisissantes et conceptuellement profondes, invitent à réfléchir sur la relation entre réalité et simulation.
Michael Najjar s’est distingué par son engagement physique et mental : il a suivi un entraînement d’astronaute avec Virgin Galactic, comprenant des sessions en apesanteur et sur centrifugeuse, visant à devenir le premier artiste à voyager dans l’espace. Ses séries emblématiques, telles que Outer Space et Cool Earth, explorent l’avenir de l’humanité dans l’espace et soulignent la nécessité de préserver notre planète.
Ses œuvres ont été exposées dans des institutions prestigieuses à travers le monde, notamment la Saatchi Gallery à Londres, le ZKM Karlsruhe, et le Musée National d’Art Moderne et Contemporain à Séoul. Elles figurent également dans de nombreuses collections muséales et privées.
Site web : www.michaelnajjar.com
Instagram : studio_michaelnajjar
Actualité :
Michael Najjar expose actuellement à Fotografiska Stockholm : SPACE – A Visual Journey (jusqu’au 2 mars 2025).
Expositions et collaborations à venir :
- PAN Amsterdam avec ARTITLEDcontemporary : Une foire d’art renommée, du 24 novembre au 1er décembre 2024, dédiée à l’art contemporain, au design moderne et aux antiquité
- Horizonte e Límite au Caixa Forum Sevilla : Une exposition prévue pour début 2025, explorant les limites conceptuelles et les perspectives nouvelles.
- Art Basel Miami Beach avec BANK : L’une des foires d’art les plus prestigieuses au monde, en décembre 2024, mettant en avant Najjar parmi d’autres artistes de renom.
- Civilization – The Way We Live Now à la Kunsthalle Munich : Prévue au printemps 2025, cette exposition collective explore la complexité de la société contemporaine à travers des œuvres multidimensionnelles, incluant celles de Najjar.
Votre premier déclic photographique ?
Mikael Najjar : Un Polaroid SX-70 que j’ai eu à l’âge de 14 ans.
L’homme ou la femme d’image qui vous a inspiré ?
M.N. : Stanley Kubrick.
L’image que vous auriez aimé prendre ?
M.N. : Le lancement d’Apollo 11.
Celle qui vous a le plus ému ?
M.N. : La première photo que j’ai prise de mon fils après sa naissance.
Et celle qui vous a mis en colère ?
M.N. : Aucune idée.
Quelle photo a changé le monde ?
M.N. : Earth Rise de William Anders (Apollo 8).
Et quelle photo a changé votre monde ?
M.N. : La même.
Qu’est-ce qui vous intéresse le plus dans une image ?
M.N. : Les parties invisibles.
Quelle est la dernière photo que vous avez prise ?
M.N. : Disons la dernière « pertinente » : d’immenses icebergs en train de fondre au Groenland.
Une image clé dans votre panthéon personnel ?
M.N. : Pale Blue Dot, prise par la sonde Voyager I à une distance d’environ 6 milliards de kilomètres de la Terre.
Un souvenir photographique de votre enfance ?
M.N. : Je ne peux pas en citer un, car je ne sais pas si ce sont de vrais souvenirs ou des souvenirs photographiques.
Selon vous, quelle est la qualité nécessaire pour être un bon photographe ?
M.N. : Savoir reconstruire la relation entre l’espace et le temps.
Qu’est-ce qui fait une bonne photo ?
M.N. : Réduire le contenu visuel à l’essentiel.
La personne que vous aimeriez photographier ?
M.N. : Jean-Paul Belmondo avec Alain Delon.
Un livre photo indispensable ?
M.N. : Mon nouveau livre Outer Space v2.
L’appareil photo de votre enfance ?
M.N. : Canon AE-1.
Celui que vous utilisez aujourd’hui ?
M.N. : Hasselblad H6D.
Comment choisissez-vous vos projets ?
M.N. : Par curiosité et passion pour le sujet.
Comment décririez-vous votre processus créatif ?
M.N. : Lire – réfléchir – créer – photographier – reconstruire numériquement – imprimer en grand format.
Un projet à venir qui vous tient à cœur ?
M.N. : Mon exposition rétrospective au Shanghai Glass Museum en novembre 2025.
Votre drogue préférée ?
M.N. : Les voyages d’aventure.
Le meilleur moyen de déconnecter pour vous ?
M.N. : Passer des heures à me battre sur un court de tennis.
Votre relation personnelle à l’image ?
M.N. : J’aime l’oscillation entre réalité et simulation.
Par qui aimeriez-vous être photographié ?
M.N. : Nick Knight.
Votre dernière folie ?
M.N. : Sauter (presque) nu dans l’océan Arctique.
Une image pour illustrer un nouveau billet de banque ?
M.N. : Mon œuvre Starbase, qui montre la rampe de lancement du Starship de nuit. C’est l’endroit le plus futuriste de la Terre.
Si vous n’aviez pas été photographe ?
M.N. : J’aurais été un explorateur du XVIe siècle.
Le métier que vous n’auriez pas aimé faire ?
M.N. : Aucune idée.
Votre plus grande extravagance professionnelle ?
M.N. : Aller dans l’espace avec Virgin Galactic.
Quelle question pourrait vous déstabiliser ?
M.N. : Si je vous le dis, on me la posera dans la prochaine interview.
Quelle est la dernière chose que vous avez faite pour la première fois ?
M.N. : Marcher sur la calotte glaciaire du Groenland.
La ville, le pays ou la culture que vous rêvez de découvrir ?
M.N. : La Lune.
Le lieu dont vous ne vous lassez jamais ?
M.N. : Le court de tennis.
Votre plus grand regret ?
M.N. : Ne pas avoir acheté des actions Apple quand j’étais étudiant.
En matière de réseaux sociaux, êtes-vous plutôt Instagram, Facebook, TikTok ou Twitter et pourquoi ?
M.N. : Instagram, c’est déjà assez chronophage.
Couleur ou noir et blanc ?
M.N. : Les deux. Cependant, avant de passer au numérique, j’adorais travailler avec des pellicules noir et blanc.
Lumière naturelle ou artificielle ?
M.N. : Cela dépend vraiment du sujet, je travaille autant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Quelle ville vous semble la plus photogénique ?
M.N. : Singapour.
Si Dieu existait, lui demanderiez-vous de poser pour vous ou opteriez-vous pour un selfie avec lui ?
M.N. : Je lui demanderais de disparaître immédiatement.
Si je pouvais organiser votre dîner idéal, qui serait à table ?
M.N. : Stanley Kubrick, Ridley Scott, William Gibson, Vilém Flusser et Elon Musk.
L’image qui représente pour vous l’état actuel du monde ?
M.N. : Mon œuvre Arctic Elegy – un système autrefois stable est en train de se transformer et de s’effondrer.
Selon vous, qu’est-ce qui manque au monde actuel ?
M.N. : Un regard positif et visionnaire sur l’avenir.
Si vous deviez tout recommencer ?
M.N. : Je referais exactement la même chose.
Qu’aimeriez-vous que l’on dise de vous ?
M.N. : Il a créé une image qui a changé ma vision du monde.
Une chose essentielle à savoir sur vous ?
M.N. : Je suis un lève-tôt, j’adore être dans mon studio à 7h du matin pour créer de nouvelles œuvres.
Un dernier mot ?
M.N. : Non, cette interview était déjà bien trop longue