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Le Questionnaire : Maxime Aliaga par Carole Schmitz

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Maxime Aliaga : Au coeur de la nature sauvage.

Maxime Aliaga a découvert sa passion pour la photographie à 24 ans, en explorant les forêts méditerranéennes autour de Montpellier, sa ville natale. « Les forêts étaient mon terrain de jeu, un lieu parfait pour débuter », se souvient-il. Cependant, pour Maxime, la photographie naturaliste est bien plus qu’une passion : c’est un véritable engagement.

À travers ses voyages aux quatre coins du globe, il participe à des études scientifiques sur la faune sauvage et s’investit en tant que volontaire auprès d’associations dédiées à la préservation de la nature. Sa proximité constante avec des écosystèmes menacés et des espèces en danger, ainsi qu’avec les personnes qui se battent pour leur protection, alimente son travail et sa mission.

Ses photographies célèbrent la diversité extraordinaire du monde naturel tout en soulignant l’importance cruciale de sa préservation. Depuis plusieurs années, Maxime documente sans relâche le travail des ONG engagées dans la sauvegarde des espèces en voie d’extinction. Passant plusieurs mois par an sur le terrain, il réalise une documentation minutieuse pour ses articles et fournit bénévolement des images à ces associations. Pour lui, la photographie est un outil puissant pour témoigner de la beauté fragile de la nature et mettre en lumière les efforts remarquables de ceux qui la protègent.

Son parcours l’a conduit au Costa Rica, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et aux Seychelles, où il a capturé une vaste diversité d’espèces avec son équipement Canon, allant du Canon EOS 350D au Canon EOS 7D Mark II. En 2019, il a été reconnu par la ligue internationale des photographes pour la préservation de l’environnement, devenant « associate fellow ». Avec une licence en gestion de la biodiversité et plusieurs années d’expérience en tant que technicien sur le terrain, il dispose aujourd’hui d’un portfolio impressionnant et travaille à plein temps comme photographe de nature, documentant le travail d’ONG environnementales.

Depuis 2015, il collabore étroitement avec le programme de conservation des orangs-outangs de Sumatra (SOCP) en Indonésie, photographiant cette espèce fascinante mais menacée, tant dans les centres de réhabilitation qu’au cœur des forêts tropicales de Sumatra. Par ses images et ses récits, Maxime continue de sensibiliser le public à la nécessité urgente de protéger notre précieuse biodiversité.

 

Web site : www.maxime-aliaga.com

Instagram : maxime_aliaga

 

Votre premier déclic photographique ?

Maxime Aliaga : Lors de mes études de gestion et protection de la nature j’ai voulu partager mes observations lors de mes sorties nature. J’ai donc commencé à faire de la macro autour de chez moi dans la garrigue autour de Montpellier d’où je suis originaire. J’étais émerveillée de voir autant de détails sur toutes ces petites bêtes, notamment les papillons.

 

L’homme ou la femme d’image qui a pu vous inspirer ?

Maxime Aliaga : Sebastian Salgado.

 

L’image que vous n’avez pas encore réalisée et que vous aimeriez réaliser ?

Maxime Aliaga : Un orang-outan vu d’en haut, sur un arbre surplombant la canopée. Ça viendra, je la ferai un jour.

 

Celle qui vous a le plus ému ?

Maxime Aliaga : Le regard d’une mère orang-outan vers son petit.

 

Celle qui vous a mis en colère ?

Maxime Aliaga : Une chasse de jaguar sur un caïman que j’ai complètement loupé.

 

Une image clé de votre panthéon personnel ?

Maxime Aliaga : L’homme de la forêt – Un bel orang-outan mâle pris au grand-angle. Cette image a remporté le grand prix du festival de Montier en der 2018.

 

Un souvenir photographique de votre enfance ?

Maxime Aliaga : La vérité est que je ne m’intéressais pas à la photographie durant mon enfance, cela est venu bien plus tard.

 

L’image qui vous obsède ?

Maxime Aliaga : Je rêve de photographier le tigre de Sumatra.

 

Quelle est la dernière photo que vous avez prise ?

Maxime Aliaga : Le colibri à spatule au Pérou. Un des plus beaux et des plus rares colibris au monde.

 

Comment choisissez-vous vos projets ?

Maxime Aliaga : En général j’essaye de suivre mon Intuition, des idées émergent et j’essaie de les mettre en œuvre. Principalement des espèces en danger d’extinction avec des projets de conservation. J’accompagne aussi régulièrement des voyages photos avec des clients sur certaines destinations que je connais bien.

 

Quelle photo a changé le monde ?

Maxime Aliaga : La photo de la planète terre vue de l’espace. Je pense que cette image nous fait prendre conscience que nous appartenons à un ensemble interconnecté. Notre seule planète : la Terre.

 

Et quelle photo a changé votre monde ?

Maxime Aliaga : Ma première photo de l’orang-outan de tapanuli découvert en 2017 et dont j’ai été un des premiers à le photographier pour le présenter au monde.

 

Quelle est la dernière chose que vous ayez fait pour la première fois ?

Maxime Aliaga : Du curling je crois. (lol)

 

C’est quoi, une photo réussie ?

Maxime Aliaga : Une photo réussie est une photo qui suscite des émotions et/ou fait se poser des questions.

 

Qu’est-ce qui vous intéresse le plus dans une image ?

Maxime Aliaga : Transmettre des émotions, et de l’admiration envers les espèces animales.

 

Sans limite de budget, quelle serait l’œuvre que vous rêveriez d’acquérir ?

Maxime Aliaga : Un Banksy peut être.

 

Selon vous, quelle est la qualité nécessaire pour être un bon photographe ?

Maxime Aliaga : Il faut savoir anticiper. C’est d’autant plus vrai en photo animalière, il faut savoir anticiper la rencontre avec l’animal pour être au bon endroit au bon moment et être prêt au moment de déclencher la photo.

 

Le secret de l’image parfaite, s’il existe ?

Maxime Aliaga : Je crois qu’il n’y a pas de secret. C’est plutôt une alchimie du moment mettant en œuvre la lumière, le sujet et l’œil du photographe.

 

La personne que vous aimeriez photographier si vous en aviez l’opportunité ?

Maxime Aliaga : J’aimerai bien photographier des tribus en Amazonie.

 

Le/la photographe par qui vous aimeriez ou auriez aimé vous faire « tirer le portrait » ?

Maxime Aliaga : Aucune idée.

 

Un livre de photos indispensable ?

Maxime Aliaga : Le mien, PONGO (lol)

 

L’appareil photo de votre enfance ?

Maxime Aliaga : J’ai commencé avec un canon eos 350D. On peut dire que je suis un enfant du numérique.

 

Celui que vous utilisez aujourd’hui ?

Maxime Aliaga : Aujourd’hui j’utilise des boîtiers hybrides comme le canon EOS R5 et R3.

 

Votre drogue préférée ?

Maxime Aliaga : Le café.

 

Le meilleur moyen de déconnecter pour vous ?

Maxime Aliaga : Partir avec mon canoë gonflable sur la rivière.

 

Quelle est votre relation avec l’image ?

Maxime Aliaga : A vrai dire je ne suis pas un érudit ou un intellectuel de l’image, je n’ai d’ailleurs pas une grande culture historique ou contemporaine de l’image. Pour moi une image est un témoignage et en ce qui me concerne un témoignage de la beauté de la nature.

 

Que voyez-vous lorsque vous apercevez votre reflet dans un miroir ?

Maxime Aliaga : Moi, un humain.

 

Votre plus grande qualité ?

Maxime Aliaga : J’essaie d’être bienveillant.

 

Votre dernière folie ?

Maxime Aliaga : Un VTT électrique.

 

Une image pour illustrer un nouveau billet de banque ?

Maxime Aliaga : Difficile à dire, dans le sens ou je ne suis pas fan du monde consumériste et de l’emprise qu’ont les banques sur les gens et l’état de la planète.

 

Votre plus grande extravagance professionnelle ?

Maxime Aliaga : Je cherche mais je ne trouve pas, je dois être assez classique comme gars.

 

Quelles différences entre photographie et photographie d’art ?

Maxime Aliaga : Une photographie d’art a une présentation unique et soignée, un tirage sur un beau papier et présenté dans un beau cadre. C’est une photographie qui devient un objet unique, c’est une œuvre dans son ensemble. Elle

 

Votre plus grand regret ?

Maxime Aliaga :  Je n’en ai aucun.

 

En termes de réseaux sociaux, êtes-vous plutôt Instagram, Facebook, Tik Tok et pourquoi ?

Maxime Aliaga : Plus Instagram qui à la base était vraiment focus sur les images. Aujourd’hui j’ai du mal a suivre avec les réels et la modes des influenceurs. Dois-je mettre mon énergie à me mettre en scène pour avoir du succès sur ces plateformes ou dois-je simplement continuer à essayer de prendre les meilleures photos possibles lorsque je suis en expédition. Pour ma part, j’ai toujours mis l’accent sur la qualité de mes images.

 

Couleur ou N&B ?

Maxime Aliaga : Couleur

 

Lumière du jour ou lumière artificielle ?

Maxime Aliaga : Lumière du jour

 

Quelle est, selon vous, la ville la plus photogénique ?

Maxime Aliaga : J’aime bien les villes d’amérique du sud, mais j’avoue que je ne suis pas un photographe urbain.

 

Si Dieu existait, lui demanderiez-vous de poser pour vous, ou opteriez-vous pour un selfie avec lui ?

Maxime Aliaga : Non pas le selfie.

 

Si je pouvais organiser votre dîner idéal, qui serait à table ?

Maxime Aliaga : Michael Jordan, Mike Horn, Jane Goodale, Sebastian Salgado et mes potes.

 

L’image qui représente pour vous l’état actuel du monde ?

Maxime Aliaga : “L’Homme de Tian’anmen”, cette fameuse image avec un Mr désarmé dans une grand rue faisant face à une ligne de tank.

 

Qu’est-ce qui manque dans le monde d’aujourd’hui ?

Maxime Aliaga : Du bon sens.

 

Si vous deviez tout recommencer ?

Maxime Aliaga : Je referai tout pareil.

 

Le mot de la fin ?

Maxime Aliaga : Soyez content d’être heureux et tout ira bien.

 

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