Entre rêve et fantaisie
Né à Sao Paulo, Cássio Vasconcellos a débuté sa carrière dans les années 1980. Après des débuts en tant que photo-journaliste, et en parallèle de ses reportages et commandes publicitaires, ce passionné de photographie aérienne, oriente petit à petit son travail vers une démarche plus artistique. S’il s’inspire du réel, son travail personnel donne naissance à des images souvent étourdissantes qui racontent des histoires imaginaires et fictives laissant libre cours à l’interprétation de chacun mais remettant également en question la perception de la réalité du spectateur.
Son travail met également en lumière le consumérisme très excessif de la société actuelle, l’abondance de déchets qui inondent notre monde ultra moderne, les objets souvent inutiles devenus emblématiques de notre culture. Nonobstant, il explore en parallèle la beauté infinie de la nature. Ses images des jungles brésiliennes indomptées, décrivant la fragilité et la diversité des écosystèmes tropicaux, sont juste sublimes.. Les lumières et les détails renforcent le caractère envoutant qui émane de ces atmosphères et donnent à ses images une puissance pertinente. Et surtout, elles nous obligent à réfléchir sérieusement sur le devenir de notre société trop industrialisée et de plus en plus déshumanisée.
Website : cassiovasconcellos.com
Instagram : cassiovasconcellos
Représenté à Paris par : gadcollection.com
Votre premier clic photographique ?
Cassio Vasconcellos : Ma première photo date de mes 7 ans, lors d’un voyage à Rio de Janeiro, où j’ai acheté un appareil Kodak Instamatic X177.
L’image que vous auriez aimé faire ?
Cassio Vasconcellos : Danseuse satirique, d’André Kertész .
Celle qui vous a le plus ému ?
Cassio Vasconcellos : Dovima et les éléphants, Richard Avedon.
Et celle qui vous a mis en colère ?
Cassio Vasconcellos : Toutes les photos que je vois de l’actuel président du Brésil, dont je préfère taire le nom.
Une image clé dans votre panthéon personnel ?
Cassio Vasconcellos : Hyères, 1932, Henri Cartier-Bresson.
La qualité nécessaire pour être un bon photographe ?
Cassio Vasconcellos : La curiosité.
Le secret de l’image parfaite, s’il existe ?
Cassio Vasconcellos : Suivre son intuition.
La personne que vous rêveriez de photographier ?
Cassio Vasconcellos : Billie Holyday.
Un livre photo indispensable ?
Cassio Vasconcellos : Amazonia, de Claudia Andujar et George Love.
L’appareil photo de vos débuts ?
Cassio Vasconcellos : Un Kodak Instamatic X177 et un Pentax SP 1000.
Celui que vous utilisez aujourd’hui ?
Cassio Vasconcellos : Canon.
Votre drogue préférée ?
Cassio Vasconcellos : La musique et le vin.
Le meilleur moyen de déconnecter pour vous ?
Cassio Vasconcellos : L’avion.
Votre plus grande qualité ?
Cassio Vasconcellos : Déterminé.
Une image pour illustrer un nouveau billet de banque ?
Cassio Vasconcellos : Un arbre.
Le travail que vous n’auriez pas aimé faire ?
Cassio Vasconcellos : Un travail bureaucratique.
Votre plus grande extravagance en tant que photographe ?
Cassio Vasconcellos : Mon œuvre actuelle, une image que je construis depuis plus d’un an et qui mesure 3 x 12 mètres. Ou plus encore…
Les valeurs que vous souhaitez partager à travers vos images ?
Cassio Vasconcellos : L’importance des arbres et des forêts.
La ville, le pays ou la culture que vous rêvez de découvrir ?
Cassio Vasconcellos : La Chine.
L’endroit dont vous ne vous lassez jamais ?
Cassio Vasconcellos : Les montagnes.
Instagram, Tik Tok ou Snapchat ?
Cassio Vasconcellos : Instagram.
Couleur ou N&B ?
Cassio Vasconcellos : Les deux.
Lumière du jour ou lumière artificielle ?
Cassio Vasconcellos : Lumière du jour.
La ville la plus photogénique selon vous ?
Cassio Vasconcellos : Rio de Janeiro vue du ciel.
Si Dieu existait, lui demanderiez-vous de poser pour vous, ou opteriez-vous pour un selfie avec lui ?
Cassio Vasconcellos : Je lui demanderais sans doute de poser pour moi.
Que manque-t-il au monde actuel ?
Cassio Vasconcellos : Plus de respect pour les autres et l’environnement.
Et si tout était à refaire ?
Cassio Vasconcellos : Si je pense à la planète Terre, cela ne changerait rien, elle est déjà extraordinairement belle.