Bruno Bourel : Repousser les limites.
Bruno Bourel est un photographe connu pour ses images poignantes et évocatrices qui capturent l’essence de la vie quotidienne. Doté d’un œil attentif aux détails et d’une profonde appréciation pour l’art de la photographie, il a développé un style unique alliant une maîtrise technique à une profondeur émotionnelle qui résonne avec ses spectateurs.
Tout au long de sa carrière, il s’est engagé à explorer la condition humaine, s’inspirant souvent des scènes ordinaires de la vie quotidienne. Son travail se caractérise par une utilisation maitrisée de la lumière et du cadrage, des éléments qu’il considère fondamentaux pour créer des photographies impactantes.
Son approche de la photographie est profondément influencée par d’autres formes d’art. Cette perspective interdisciplinaire enrichit sa narration visuelle, lui permettant de créer des images non seulement saisissantes mais aussi riches en signification.
Selon lui, la force d’une photographie se prouve lorsqu’elle conserve son impact au fil du temps, témoignage de son engagement à créer des images intemporelles.
Aujourd’hui, Bruno Bourel continue de repousser les limites de son art. Ses projets récents se concentrent sur l’exploration de nouveaux thèmes et la recherche de moyens innovants pour partager son travail avec un public plus large.
Depuis plus de 20 il édite une collection de carte postale noir et blanc représentant ses œuvres originales mais également des photos d’anciens maîtres hongrois. Il a par ailleurs réalisé plusieurs livres dont : « Fényrajzok Budapest » et « Ainsi va l’amour ».
Website : www.brunobourel.com
Instagram : bourelbruno
Votre premier déclic photographique ?
Bruno Bourel : Avec un Polaroid SX 70.
L’homme ou la femme d’image qui vous a inspiré ?
Bruno Bourel : Edouard Boubat.
L’image que vous auriez aimé prendre ou que vous regrettez de ne pas avoir prise ?
Bruno Bourel : Aucune.
Celle qui vous a le plus ému ?
Bruno Bourel : « Vaporeto” de Gianni Gardin 1960.
Et celle qui vous a mis en colère ?
Bruno Bourel : La fausse image de Robert Capa sur la guerre d’Espagne, mise en scène de la mort d’un soldat.
Quelle photo a selon vous changé le monde ?
Bruno Bourel : Aucune, le monde avance tous les jours depuis que la photo existe. L’évolution est constante et le changement difficile suite á une image ou une autre.
Et quelle photo a changé votre monde ?
Bruno Bourel : Toute l’oeuvre d’Édouard Boubat.
Qu’est-ce qui vous intéresse le plus dans une image ?
Bruno Bourel : La puissance du cadre et l’intensité de la lumiére, mais tout cela est très banal !!!!!
Quelle est la dernière photo que vous ayez prise ?
Bruno Bourel : Ma fille au château de Lockenhaus en Autriche.
Une image clé de votre panthéon personnel ?
Bruno Bourel : Jardin du Luxembourg 1955 – Edouard Boubat.
Un souvenir photographique de votre enfance ?
Bruno Bourel : L’appareil Starlet de Kodak, fin des années 60.
Selon vous, quelle est la qualité nécessaire pour être un bon photographe ?
Bruno Bourel : Aiguiser son regard sans arrêt avec la peinture, la sculpture, le cinéma, la littérature, la musique, peut importe, tant qu’il s’agit d’autre chose que la photo.
Qu’est-ce qui à votre avis fait une bonne photo ?
Bruno Bourel : Si l’ on peut ranger la photo dans un tiroir et la resortir un an plus tard et si l’ on estime qu’ elle a la même force.
Quelle personne vous aimeriez photographier ?
Bruno Bourel : Personne en particulier.
Un livre de photos indispensable ?
Bruno Bourel : La Survivance- Édition Le Mercure de France 1976 – Édouard Boubat.
L’appareil photo de votre enfance ?
Bruno Bourel : Aucun. J’ ai démarré la photo une fois sortie de l’ enfance. Le starlett de mon frère déja mentioné et le praktika qu’ utilisait ma mère.
Celui que vous utilisez aujourd’hui ?
Bruno Bourel : Leica M6 .Le mobile Huawei- objectif Leica.
Un projet à venir qui vous tient à cœur ?
Bruno Bourel : Trouver le mécenat pour financer mon 3eme livre comme je l’ ai fait pour les 2 premiers.
Votre drogue préférée ?
Bruno Bourel : Un jêune de 24 heures.
La meilleure façon de déconnecter pour vous ?
Bruno Bourel : Une heure de piano par jour.
Quel est votre rapport personnel à l’image ?
Bruno Bourel : Un rapport progressif. Les 20 premières années de ma vie, ce fût plutôt un rapport quotidien à la musique, maintenant que je produis et distribue mes images, c’ est un rapport de chaque minute. Le plus important aujourd’hui je crois c’est : que fait-on des images que l’on produit ?
Par qui aimeriez-vous ou auriez-vous aimé être photographié ?
Bruno Bourel : Irving Penn.
Votre dernière folie ?
Bruno Bourel : Aucune.
Une image pour illustrer un nouveau billet de banque ?
Bruno Bourel : Martin Luther King.
Couleur ou N&B ?
Bruno Bourel : Les 2. Au départ couleur-Polaroid-entrée aujourd’hui dans la collection. Puis ,25 ans de Noir et Blanc et à présent retour progressif à la couleur avec le téléphone.
Lumière du jour ou lumière studio ?
Bruno Bourel : Lumière du jour.
Quelle est, selon vous, la ville la plus photogénique ?
Bruno Bourel : New-York.
Si Dieu existait, lui demanderiez-vous de poser pour vous ou opteriez-vous pour un selfie avec lui ?
Bruno Bourel : Ni l’un ni l’autre.
En termes de réseaux sociaux, êtes-vous plutôt Instagram, Facebook, Tik Tok ou Twitter et pourquoi ?
Bruno Bourel : Instagram. J’ai ouvert un compte il y a peu- on a d’ailleurs tenté de me le pirater hier soir– de fait je ne suis pas sûr de vouloir le garder. Quoiqu’il en soit, Instagram a l’avantage d’être plus rapide qu’un site internet même si l’utilisation n’est pas la même.
L’explosion des réseaux sociaux a-t-elle selon vous changer notre rapport à l’image ?
Bruno Bourel : Oui bien sûr. Les gens photographient tout et surtout n’importe quoi. Mais, les curieux peuvent avoir accès à l’hisoire de la photo récente mais déja très riche.
Que représente la photographie dans votre univers créatif ?
Bruno Bourel : Le quotidien de chaque heure pour les 45 dernières années de ma vie.
A quoi sert l’art selon vous ?
Bruno Bourel : Il devrait servir à développer une sensibilité individuelle et susciter la fabrique constante d’émotions.
L’image qui représente pour vous l’état actuel du monde ?
Bruno Bourel : Les robinets empoisonés des chaines d’information continue.
Le métier que vous n’auriez pas aimé faire ?
Bruno Bourel : Employé de banque.
Votre plus grande extravagance professionnelle ?
Bruno Bourel : Aucune. L’extravagance n’est pas mon territoire.
Quelle est la question qui pourrait vous faire sortir de vos gongs ?
Bruno Bourel : Aucune si je ne suis pas obligé -sous la torture- d’y répondre.
Et la question que vous aimeriez que l’on vous pose et que l’on ne vous a jamais posé ?
Bruno Bourel : Je n’en vois pas.
Quelle est la dernière chose que vous ayez faite pour la première fois ?
Bruno Bourel : La montée entière d’un chemin de croix avec mon ex-femme et mes enfants, sous le soleil tapant et attaqué par une nuée de moustiques !!!
La ville, le pays ou la culture que vous rêvez de découvrir ?
Bruno Bourel : Le Japon suite à un séjour trop bref à Tokyo.
L’endroit dont vous ne vous lassez pas ?
Bruno Bourel : Assis devant le clavier de mon petit piano et sur mon tapis de yoga.
Votre plus grand regret ?
Bruno Bourel : Le départ trop rapide de proches, amis, famille.
Si je pouvais organiser votre dîner idéal, qui serait à table ?
Bruno Bourel : Les membres de mon orchestre pop lorque j’avais 12 ans mais certains ne sont déjà plus lá….
Selon vous, qu’est-ce qui manque dans le monde d’aujourd’hui ?
Bruno Bourel : Tellement de choses, tolérance et respect seraient sans doute en haut de la liste.
Si vous deviez tout recommencer ?
Bruno Bourel : Tout compte fait… je ne changerais rien.
Après, qu’aimeriez-vous que l’on dise de vous ?
Bruno Bourel : Le type a fait quelques images intéressantes, quelques fois surprenantes…
La chose que l’on doit absolument savoir vous concernant ?
Bruno Bourel : Trop tôt pour le dire…
Un dernier mot ?
Bruno Bourel : A demain !!!!
