Ael Pagny : La Photo comme un Réflexe
Très jeune déjà, Ael Pagny est captivée par les paysages uniques de Patagonie où elle a passé une grande partie de son enfance, et se sent et en totale communion avec les grands espaces. Parallèlement, elle a toujours eu une certaine sensibilité à l’art de manière générale car ses parents baignent dans ce milieu. Déménageant à plusieurs reprises, elle va étudier dans diverses écoles et décide de terminer ses études secondaires aux Etats-Unis. C’est au cours de ses premières années de lycée qu’elle découvre véritablement sa passion pour la photographie. Dès lors, Ael décide rapidement de faire de sa passion un métier et le bac en poche, elle s’inscrit à la Parsons School of Design à New York d’où elle sort diplômée après 2 ans et demi d’études. Elle commence rapidement par travailler pour la marque Post-Imperial avant de voler de ses propres ailes et devenir photographe indépendante. Très inspirée par New-York, ses rues et son énergie, elle adore y déambuler son appareil photos en bandoulière pour observer et se laisser porter par les rencontres, par un regard ou un reflet. Elle capture des instants pour saisir leur côté magique et s’évader. Ses photos mélangent le portrait, la mode et le storytelling. Lorsqu’elle travaille avec des modèles, elle aime les emmener vers quelque chose de différent. Résultat : des séries pleines d’esprit avec néanmoins une certaine retenue, et touchant de simplicité.
Egalement passionnée de musique -un univers qu’elle connait bien et pour cause, elle a, au cours de l’année 2021, suivi et photographié les concerts d’un certains Florent Pagny … son papa.
Bon sang ne saurait mentir !
Instagram : ael.ael.ael
Votre premier déclic photographique ?
Ael Pagny : J’avais 13 ou 14 ans et avec mes parents nous vivions en Argentine. J’ai commencé par prendre beaucoup de photos avec mon téléphone portable. Je photographiais tout et n’importe quoi, et surtout des animaux et des paysages. C’était devenu comme un réflexe. Mes amis et ma famille me disaient souvent qu’ils aimaient mes images et j’ai fini par réaliser que peut-être tout le monde n’avait pas ce « réflexe » ou cet « œil ». Cela m’a donnée envie de poursuivre dans cette voie.
L’homme ou la femme d’images qui vous inspire ?
Ael Pagny : Il y en a beaucoup, et parmi eux : Sasha Samsonova, Lynsey Addario, Nadia Lee Cohen et David LaChapelle.
L’image que vous auriez aimé faire ?
Ael Pagny : N’importe quelles images de « Vue Du Ciel » par Yann Arthus-Bertrand.
Celle qui vous a le plus ému ?
Ael Pagny : « Women are Heroes » de JR à Rio de Janeiro.
Et celle qui vous a mis en colère ?
Ael Pagny : « Veiled Rebellion » de Lynsey Addario
Une image clé de votre panthéon personnel ?
Ael Pagny : Un autoportrait où je porte une robe orange qui appartenait à ma mère.
La qualité nécessaire pour être un bon photographe ?
Ael Pagny : Être attentif aux détails.
Le secret de l’image parfaite, si elle existe ?
Ael Pagny : Il y a pas de secret je pense. Et puis, la perfection est une notion tellement subjective. Cela se joue souvent à une fraction de seconde.
La personne que vous rêveriez de photographier ?
Ael Pagny : Je n’y avais pas pensé avant, mais j’aimerais photographier Nathy Peluso, une jeune chanteuse de rap argentine.
Un livre photo indispensable ?
Ael Pagny : « LaChapelle Land »
L’appareil photo de vos début ?
Ael Pagny : Canon PowerShot SD1300IS bleu, mais j’ai pour être honnête, j’ai surtout fait mes premières images avec un iPhone 4.
Celui que vous utilisez aujourd’hui ?
Ael Pagny : Un Leica SL2S.
Votre drogue favorite ?
Ael Pagny : La musique.
La meilleure façon de déconnecter pour vous ?
Ael Pagny : Être dans la nature sans réseaux (wifi ou téléphone)
Votre plus grande qualité ?
Ael Pagny : Mon empathie.
Une image pour illustrer un nouveau billet de banque ?
Ael Pagny : Différentes images de montagnes.
Le métier que vous n’auriez pas aimé faire ?
Ael Pagny : Travailler dans un abattoir
Votre plus grande extravagance en tant que photographe ?
Ael Pagny : Je n’ai pas encore eu d’expériences trop extrêmes en tant que photographe mais une fois, je suis restée à faire des photos nocturnes jusqu’à 5 heures du matin. Est-ce extrême ?
La ville, le pays ou la culture que vous rêvez de découvrir ?
Ael Pagny : Le Japon dans son intégralité.
L’endroit dont vous ne vous lassez jamais ?
Ael Pagny : Notre maison en Argentine.
Votre plus grand regret ?
Ael Pagny : Je n’ai pas de vrais gros regrets qui me viennent à l’esprit. En terme de photographie, il y a eu des moments où je n’ai pas réussi à capturer l’image que je voulais et cela m’a frustrée un court instant sans plus.
Instagram, Tik Tok ou snapchat ?
Ael Pagny : Instagram
Couleur ou N&B ?
Ael Pagny : Couleur
Lumière du jour ou lumière artificielle ?
Ael Pagny : Lumière du jour
La ville la plus photogénique selon vous ?
Ael Pagny : Paris
Si Dieu existait lui demanderiez-vous de poser pour vous, ou opteriez-vous pour un selfie avec lui ?
Ael Pagny : Je trouverais plus drôle et mémorable de faire un selfie avec dieu.
L’image qui représente pour vous l’état actuel du monde ?
Ael Pagny : J’ai longuement réfléchi à cette question et seules des choses négatives qui me viennent à l’esprit, alors je suis plutôt quelqu’un de positif en général… Il n’est donc difficile de résumer cela en une image.
