Ostende offre un festival de photographie, nouvel élément dans le calendrier des festivals de la station balnéaire qui ne cesse de s’allonger. Le programme propose 33 photographes (30 dans le programme officiel, 3 dans deux initiatives off) au travail très diversifié.
Dans la première de deux contributions, nous vous emmenons en balade sur les lieux payants, et nous vous signalons les artistes à voir. Pour une visite, il peut être pratique de télécharger une carte avec les lieux du festival, il suffit de laisser une adresse électronique. L’adresse web de la carte n’est pas liée au site de la Biennale.
Quoi qu’il en soit, si vous voulez tout visiter, il vous faudra du temps et il vous faudra faire certainement quelques 10 000 pas. Deux jours sont probablement plus recommandables. Pour ceux qui veulent aller un peu plus vite : des Blue Bike peuvent être louées à la gare (uniquement avec un abonnement) ou dans toute la ville, vous pouvez louer une trottinette électrique (il est conseillé de télécharger l’application à l’avance – attention, il faut avoir plus de 18 ans pour pouvoir en utiliser une).
Nous commençons notre promenade au Fort Napoléon, une structure défensive massive érigée par l’empereur français pour repousser les incursions britanniques. Ici déjà une rencontre, le regard sensuel, érotique et mondain de Marc Lagrange (1957-2015) en regard la vision de 5 femmes photographes : Katrien De Blauwer (1969), Carmen De Vos (1967), Isabel Devos (1975), Tine Guns (1983) & Chrystel Mukeba (1983). L’entrée au Fort Napoléon est payante, le ticket du festival vous donne accès aux différents espaces intérieurs.
Le deuxième lieu intérieur est le Mu.ZEE, le célèbre musée d’art moderne, un point de repère de l’architecture moderniste. Julie Scheurweghs (1988) est une jeune photographe prometteuse qui présente ici sa première exposition. Son travail a une touche très personnelle, ce qu’elle confirme ici avec sa série très intimiste Birth of a Mother. S’il vous reste encore un peu de temps, n’oubliez pas d’aller voir Ensor, Spilliaert, Permeke, Roger Raveel et Raoul De Keyser ou l’exposition spéciale sur le cinéaste Raoul Servais.
Le troisième lieu payant est l’ancien clocher de l’église de Peperbusse (Moulin à Poivre), dans le centre de la ville. Vous y trouverez les œuvres innovantes de Lennert Deprettere (1973) et des images mystérieuses de Jef Paepen (1955).
Ostende étant une ville portuaire, un navire d’exposition est un must. Deux photographes ont été invités à faire le portrait d’Ostende, Jef Boes (1983) et Kaat Pype (1980). Attention : les deux derniers lieux, le Peperbusse et le bateau du festival, sont difficiles voire impossibles d’accès pour les personnes à mobilité réduite.
Le fils de Marc Lagrange, Vincent (1988), est devenu photographe. Il se concentre sur le règne animal – ses portraits d’animaux sont certainement dignes d’intérêt ! On peut les voir à la Galerie Félix
Le dernier lieu payant est l’église anglicane. Elle a récemment été rénovée pour être multifonctionnelle et sert désormais aussi de salle d’exposition. La Biennale y présente de jeunes talents avec Elise Corten (1994), Jolien De Buyser (1997), Joris Deleersnyder (1993), Anaïs Lesy (1995) et Charlotte Mariën (1992). A voir absolument !
Dans le deuxième article, nous parlerons des lieux en plein air ou en intérieur que vous pouvez visiter gratuitement. Nous jetterons également un premier coup d’œil aux événements parallèles.
John Devos
Johndevos.photo (ad) gmail.com
Trottinettes électriques
https://elektrische-steps.com/deelstep/bird/
Le site de la Biennale
Le plan de la ville avec les emplacements n’est pas sur le site du festival mais sur :
https://www.visitoostende.be/nl/internationale-fotobiennale-oostende
Papillon Lansink & van Houtryve
https://www.facebook.com/artgalerie.Papillon/
Bart Ramakers Hôtel du Parc
https://www.bartramakers.com/exhibitions/
événement photographique De Donkere kamer
https://www.dedonkerekamer.org/
Librairie Corman
https://www.boekhandelcorman.be/
Librairie De Witte Zee
https://www.facebook.com/dewittezee