Une selection spéciale autour d’Ishimoto
- « Kenzô Tange – Kengo Kuma Architectes des jeux de Tokyo », 2024, Maison de la culture du Japon à Paris et Toto publishing
Kenzô Tange et Kengo Kuma sont les architectes des infrastructures sportives construites à l’occasion des Jeux olympiques de Tokyo de 1964 et de 2020 (reportés en 2021) : le Gymnase national de Yoyogi et le Stade national. Ce catalogue de l’exposition présentée à la Maison de la culture du Japon à Paris en 2024 met en lumière l’importance de ces réalisations dans le parcours de ces deux architectes, permettant d’appréhender leur influence sur l’architecture japonaise d’aujourd’hui et leur fascination pour la Villa impériale de Katsura (Kyoto, XVIIe siècle).
- « Lucia Moholy : Exposures », 2024, Troeller Jordan
Auteure prolifique, photographe, portraitiste et documentariste, Lucia Moholy défie toute catégorisation. Aussi active dans les cercles d’avant-garde que dans le domaine des sciences de l’information, elle a permis une compréhension élargie de la reproduction visuelle. Lucia Moholy : Exposures présente pour la première fois toute l’étendue de ses écrits et de ses photographies.
- « Transbordeur n° 5 – Photographie histoire société », 2021, Macula
Le cinquième numéro de la revue Transbordeur explore l’histoire des relations entre photographie et design du XIXe au XXIe siècle. Différentes thématiques sont abordées : le rôle de la photographie dans les publications liées au design ; les relations entre photographes et designers, l’apprentissage de la photographie dans les écoles de design ; la photographie comme matériau pour le design (collecte visuelle, expérimentations, réflexion sur le projet, exposition, archives et publicité).
- « Éloge de l’ombre », 2011, Verdier
Dans cet essai sur l’esthétique japonaise, publié en 1933, l’écrivain défend une esthétique de la pénombre en réaction à l’esthétique occidentale du « tout éclairé ». Il s’emploie à comparer divers usages de la lumière et de l’éclairage chez les Japonais et les Occidentaux et explore la conception japonaise du beau.
- « The Spirit of Avant-Garde Photography: Transforming Nothing Much », 2024, Akaaka
Dans les années 1930, un grand nombre d’œuvres influencées par le surréalisme ont été exposées au Japon sous le nom de « photographie d’avant-garde ». Parmi ces œuvres, on trouve celles de Shuzo Takiguchi (1903-1979), qui fonde peu après l’Association de la photographie d’avant-garde avec Nobuya Abe (1913-1971). Leur approche théorique du médium photographique influencera à son tour d’autres artistes japonais expérimentaux tels que Kiyoji Ōtsuji (1923-2001) et Shigeo Gochō (1946-1983). Collectivement, ces artistes ont eu un impact indélébile sur la photographie du XXe siècle au Japon. Un catalogue d’exposition fondamental sur leur travail et leur héritage.
- « New Bauhaus Chicago Experiment Photography », 2024, Hirmer
En 2019, le Bauhaus Archiv / Museum für Gestaltung Berlin présente sa collection « New Bauhaus Photography » unique en Europe. Elle regroupe les protagonistes et les institutions qui, depuis la fondation du Nouveau Bauhaus à Chicago en 1937, ont inspiré, créé et collectionné la photographie liée à ce mouvement. La collection contient également un large éventail d’œuvres : photogrammes abstraits, expériences matérielles, œuvres conceptuelles.
- « Modern architecture in Japan », 2022, MACK
Manfredo Tafuri (1935-1994), le célèbre historien italien de l’architecture, a publié L’architettura moderna in Giappone en 1964. Les idées de Tafuri sur l’architecture japonaise se sont principalement formées à travers des textes, notamment des articles de magazines et des photographies contemporaines. Comment Tafuri en est-il venu à choisir les réalisations des architectes japonais comme point central de ses réflexions sur l’architecture moderne ? Que se passe-t-il lorsqu’un historien de l’architecture s’appuie uniquement sur des photographies pour porter un jugement sur un bâtiment ?
