Dans cette exposition intitulée It’s great to be young et qui a lieu jusqu’au 31 mars, la galerie Clémentine de la Féronnière, à Paris, propose réunir le travail du portraitiste ghanéen James Barnor avec celui d’un autre photographe contemporain, bien connus des français, Marc Riboud. Si les deux hommes ne se sont jamais rencontrés, ils ont œuvré sur les mêmes territoires, le Ghana et le Royaume-Uni, à peu de choses près aux mêmes époques. En tentant de dépasser la simple lecture que les images iconiques de ces deux photographes – l’un du Nord, l’autre du Sud – auraient laissé dans l’histoire de la photographie, nous est ici proposé une narration ponctuée d’indices visibles et d’histoires photographiques. Cette exposition tient en fait d’une proposition de David Riboud, qui avait il y a quelques années apporté une petite carte illustrée de son père à la galerie. Celle-ci montrait un bus qui portait l’inscription « It’s great to be young », phrase qui fait écho au nom que James Barnor donna à son studio dans les années 1950, le « Ever Young studio ». Les images de ces deux photographes s’étaient par ailleurs déjà rencontrées, par-delà les différences, lors d’une exposition à la Tate Britain en 2012, intitulée Another London.
It’s great to be young
Du 15 février au 31 mars 2018
Galerie Clémentine de la Féronnière
51 Rue Saint-Louis en l’Île
75004 Paris
France
