Chapitre un : Sur l’avortement
Dans des circonstances «naturelles», la femme moyenne peut tomber enceinte environ 15 fois dans sa vie, ce qui entraîne dix naissances. Sept de ces bébés survivraient à l’enfance. Pendant des siècles, les gens ont cherché des moyens de retarder ou d’interrompre la grossesse. Aujourd’hui des moyens sûrs et efficaces d’avortement existent enfin, pourtant les femmes du monde entier continuer à utiliser des méthodes anciennes, illégales ou risquées: chaque année, 47 000 femmes dans le monde meurent à cause d’avortements bâclés. Pourquoi prennent-elles le risque?
À travers les pays et les religions, des millions de femmes ne peuvent pas accéder aux technologies d’avortement a cause des lois et de la coercition sociale, et sont obligées de mener à terme des grossesses contre leur gré. Certaines sont mineurs et victimes de viol. Pour beaucoup, la grossesse n’est pas viable ou présente un risque pour la santé.
Mais toutes peuvent être criminalisées pour avoir tenté d’avorter. En violation des codes de confidentialité du patient, les médecins et les prestataires de soins sont connu pour avoir dénoncé des femmes qui cherchent à avorter illégalement, même lorsque cela est est médicalement nécessaire pour sauver la vie de la patiente.
Le nouveau projet à long terme de Laia Abril A History of Misogyny est un recherche visuelle entreprise à travers l’histoire et les comparaisons contemporaines. Dans son premier chapitre sur l’avortement, Abril documente et conceptualise les dangers et les dommages causés par le manque d’accès légal, sûr et gratuit à l’avortement. Poursuivant sa minutieuse méthodologie de recherche, Abril s’appuie sur le passé pour mettre en évidence l’érosion continue des droits reproductifs des femmes à nos jours.
Sa collection de preuves visuelles, sonores et textuelles tisse un filet de questions sur l’éthique et la moralité, et révèle une série stupéfiante des déclencheurs sociaux, des stigmates et des tabous autour de l’avortement qui ont été invisible jusqu’à présent.
Chapitre deux : Le viol
J’ai choisi ce sujet, le deuxième chapitre A History of Misogyny, de la même manière que le premier chapitre, Sur l’avortement. Il a été déclenché par des nouvelles locales qui m’ont profondément impressionné. En 2018, cinq hommes qui avaient violé une femme de 18 ans ont été initialement libérés par la Cour Espagnole après avoir été condamnés pour abus plutôt que pour viol. Cela a fini par remettre en cause la législation espagnole et déclencher la plus grande protestation féministe dans l’histoire du pays.
Avec l’essor du mouvement #MeToo, je voulais comprendre pourquoi certaines structures institutionnelles de justice, de droit et de politique n’avaient pas soutenu les survivantes , mais en fait encourager les auteurs à travers leur préservation des dynamiques de pouvoir et de normes sociales particulières.
En repensant à l’histoire, j’ai pu identifier les stéréotypes sexistes et les mythes, les préjugés mondiaux et les idées fausses, qui ont prévalu et perpétué la culture du viol. Grâce à une recherche minutieuse sur les erreurs judiciaires et les attitudes de blâme envers les victimes, ce travail est une analyse personnelle des contextes culturels, sociaux et politiques autour du monde, qui normalisent encore la violence sexuelle aujourd’hui.
Le nouveau projet à long terme de Laia Abril A History of Misogyny est une recherche visuelle entreprise à travers l’histoire contemporaine . Dans son deuxième chapitre sur le viol, Abril se concentre sur viol institutionnel à travers une série de portraits conceptuels, qui avec leurs témoignages symbolise les différentes cultures systémiques du viol – à l’intérieur du mariage, de l’église, de l’armée ou à l’intérieur de l’école. À cette occasion, Abril utilise l’histoire pour retracer l’origine des lois et des croyances – de la loi sur le mariage avec le violeur, le viol comme arme de guerre, la construction de la virginité ou la genèse du calendrier des viols – réagissant à la recherche avec son essai audio-visuel personnel.
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