Chacun voit le monde à sa façon. En face d’un visage, d’un paysage finalement nul ne sait ce que l’autre voit, ce qui l’émeut, ce que cela procure chez lui : haine, dégoût, attirance, fascination… Chaque homme est fait de sa propre histoire, de ses propres obsessions, renoncements, frustrations, envies, désirs.
Le paysage pendant l’Antiquité n’était qu’un décor de fond, au Moyen-Age qu’un arrière plan. Il ne devient un genre officiel qu’au XVIème siècle où il est représenté pour son caractère esthétique. C’est la recherche de la beauté. Au XVIIIème et XIXème ce sera la dimension de vérité qui sera remplacé par la restitution d’émotions avec les impressionnistes.
Cette sensibilité va évoluer au gré des époques.
Cette série n’a pas de lien géographique tel un voyage que l’on voudrait faire découvrir mais c’est ici la restitution d’un monde imaginaire où la lumière relève plus des hallucinations que de la réalité. Elle transporte le « lecteur » dans un Ailleurs.
www.laetitiadelavillehuchet.com