Certains prétendent que le réel est un tremplin pour le rêve. Alors, cette semaine, écran noir. Pas de rêve à envisager avec cette revue de presse. Il doit se promener dans l’air plusieurs réels, le bon et le mauvais. A charge au photographe de saisir les humeurs du réel, comme témoin privilégié, comme voyeur de l’indiscernable comme interprète, un passeur. Lourde tâche. Mais de fait le photographe va nous raconter le « vrai » qui comme a écrit JP Sartre « n’est pas plus dans le réel enlaidi que dans l’idéal pomponné ». Immédiatement saisi, le réel est interprété et devient une sensation, un sentiment du « vrai ». Le « vrai » est donc divers, autant que nous sommes. Voilà le champ du photographe qui s’élargit, celui du regardeur aussi.
Dans l’air est l’examen du baccalauréat, j’ai pris le virus, je vais me soigner.
Je suis surpris par le nombre de photos qui rendent virtuel « l’espion » Ed. Snowden. Olivier Culmann, l’homme aux cent coiffures pourrait lui donner quelques leçons de transformations. Les Japonais se déguisent aussi le samedi pour se reposer, encore une piste pour Snowden…
Bonne semaine.
Michel Philippot
