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La revue de presse de Michel Philippot

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Pour moi, les derniers jours de la semaine dernière furent superbes. Trois jours à Sète, c’est à voir, c’est singulier et c’est unique. Enfin un festival sans prétention, gentillesse, contact franc, sincérité de rigueur, un festival qui d’année en année grandit, devient mature par son contenu, sa présentation. C’est simple, pas de bracelet au poignet, pas de gorille à l’entrée d’ un cocktail «  mondain ». Et les expositions sont remarquables, allez- y. Bon à part cela, les « marchés » montent et descendent. La Grèce retrouve, si elle les avait perdus, ses vieux démons fascistes et les marchés suivent, quelques colonels, cela ne serait pas si mal ( cf : comment on peut s’ accommoder avec la Hongrie !)… Aujourd’hui 24 mai, la presse écrite ne sait pas ce qui se passe au Québec, rien dans Libération, qui focalise sur l’ opération anti- mouches dans les WC de Pékin. Je suis heureux d’être plus informé sinon plus intelligent après cette nouvelle. Rien dans The Guardian, rien dans The Times, rien dans Paris Match au sujet des étudiants québécois qui revendiquent depuis un mois. Maintenant, c’est toute la société de la Belle Province qui lutte contre des lois promulguées dans l’urgence par des dirigeants quelque peu bousculés, cela nous rappelle des moments… ils sont de la même famille libérale. Je n’ai pas encore lu le Monde du jour qui hier en a fait une pleine page, avec une photo bien sage, c’est « un fait de société » ont- ils écrit. Cela fait peur ! Une pensée émue, quand même, pour ce pauvre Zuckerberg qui de Facebook devient Fadebook, cela vient de la City, pas de moi.
Donc vous allez à Sète et aussi à Chaumont sur Loire, deux composantes, il y en a d’autres, qui peuvent vous menez sinon au Paradis, au moins vers de grands bonheurs.
Bonne semaine.
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