Quelle semaine ! A ne plus savoir où donner de la tête. Quant aux yeux, quelque soit la quantité d’événements, ils ne peuvent guère trouver satisfaction à la vue de ce que les journaux nous ont proposé. La France débarque à Bamako. Jusqu’à ce jour, dans la bonne tradition de l’ Armée française, circulez, il n’y a rien à voir sauf ce qui n’a pas d’intérêt, aux ordres…
Une manifestation énorme parait-il, à Paris. Quid des photos, les mêmes tronches qu’il y a quelques années, au moment du Pacs. Des gens heureux, au combat aussi douteux que hors du temps. A examiner les visages des enfants, il est possible de deviner les limites du champ d’expérience que leurs donnent à jouir leur actif Papa et leur délicieuse Maman. Quant aux costumes de ces pauvres gamins, quelle classe, des enfants en batterie, genoux flexion, litanie vont avec uniforme, quelle tristesse. Que ces parents se mettent en tête ce vers de Racine (…) » le bonheur de l’ impie est toujours agité » (…), et que pour une fois et pourquoi pas par foi, la raison activent leurs neurones.
Et aussi, dans la revue des photos d’archive, nostalgie, quand tu nous prends, mais au delà, nous permettent d’examiner le présent, souvent avec tristesse.
Et voilà la prise d’otage en Algérie, encore en cours, mais déjà tragique, pour la semaine prochaine si… photos il y a. Connaissiez vous la bataille de Waterberg, 1904 en Namibie, les Héréros. Moi pas, merci à Jim Naugten de combler mes lacunes.
Et la Syrie toujours. que faisons-nous avec tout cela, seulement regarder des photos… Bien sur que non. Allez, bonne journée, bonne nuit, bonne semaine !
Michel Philippot
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