Comme partout, aussi en Ethiopie les paysans m’ont observé, quand je suis allé dans leur champs pour photographier les épouvantails.
C’est eux qui sont les créateurs de ces silhouettes fantomatiques. Pour moi s’est de l’art populaire.
Mais les paysans savent très bien que l’efficacité des épouvantails contre les oiseaux et en Ethiopie également contre les singes, est très relative.
Ces agriculteurs dans les hautes montagnes de l’Ethiopie ont une vie très dure, et réaliser en famille ces pantins présente un plaisir et de la joie.
Si un photographe s’intéresse à leur créature, ils sont heureux et cela crée des relations chaleureuses.
Depuis plus de cinquante ans, je suis passionné par les épouvantails en Europe, en Asie et en Afrique, où j’ai la patience de les dénicher.
Tous ces voyages a travers champs ont créé le livre de 215 pages « Epouvantails, un art éphémère » avec une preface de Marc de Smedt aux éditions de la Martinière.
Hans Silvester