L’exposition retrace les débuts du photographe, de 1946 à 1957, pour essayer, non pas de percer tous les mystères d’Édouard Boubat, mais de comprendre comment l’œil du photographe s’est formé. Quels étaient ses premiers sujets ? Est-ce que son regard, son style et sa poésie étaient présents dès ses toutes premières photographies ?
Cette exposition présente des images inédites et des tirages d’époque rares aux côtés de photographies emblématiques de son œuvre. A noter qu’un certain nombre de tirages exposés ont été fait par Édouard Boubat lui-même, ce qui nous permet de constater sa maitrise du tirage et de toucher du doigt l’émotion qu’il a pu ressentir en développant ses propres photographies. Chaque image exposée dit quelque chose du photographe en racontant l’histoire de ses premières rencontres et découvertes photographiques.
Édouard Boubat, la douceur du regard se compose ainsi de trois chapitres. L’exposition s’ouvre sur les photographies de Lella, premier grand amour et sujet photographique d’Édouard Boubat. Puis, à travers ses premières photographies de Paris, nous voyons évoluer son regard de photographe, proche de la scène humaniste française, qui trouve peu à peu sa propre identité. Enfin, la Galerie Rouge expose les premiers reportages du photographe réalisés au Portugal, en Espagne, en Italie et aux États-Unis pour les magazines US Camera et Réalités.
Édouard Boubat, La douceur du regard (1946-1957)
du 21 avril au 18 juin 2022
Vernissage le jeudi 21 avril à partir de 18h
La Galerie Rouge
3 rue du Pont Louis-Philippe
75004 Paris
https://lagalerierouge.paris/