Le photographe canadien Tyler Udall séjournait à Londres, et nous avons rendu visite ensemble à la Opera Gallery de mon ami Jean-David Malat sur la super-chic New Bond Street, où il présentait le travail de Gérard Rancinan au sein d’une exposition intitulée XXL [1,2,3]. Si comme Tyler,vous n’avez jamais entendu parler de Rancinan, dites-vous que cela pourrait bientôt changer. Il est très célèbre en France et sa réputation grandit rapidement dans le monde entier. Ses photographies « monumentales » de 2,8 x 4,7 m sont impressionnantes — d’où le titre, XXL ! Il utilise un laboratoire à Düsseldorf qui est le seul au monde à pouvoir réaliser des impressions d’art de cette taille. Les images en elles-mêmes sont très « publicitaires », dans la veine d’un David LaChapelle, très séduisantes avec un gros travail stylistique, de production et de retouche. Ma favorite a été Art Dealer [4], celle de Tyler la photo avec les fleurs séchées [5]. Vous devrez cependant hypothéquer votre maison pour vous acheter l’un de ces clichés ! Quand Tyler et moi avons demandé le prix de l’un d’eux et qu’il nous a été répondu 250 000 £, nous n’avons pu nous empêcher d’éclater d’un rire nerveux ! Bonne chance à eux, mais je ne vais pas sortir ma carte bleue ici.
Ensuite, après un repas à Randall & Aubin, il était temps de montrer à Tyler la nouvelle Photographers Gallery [6] sur Ramillies Street — après son déménagement de la Great Newport Street. Brett Rogers, directrice de la Photographers Gallery, a accompli un travail merveilleux pour donner une nouvelle dimension au marché de la photographie, avec des événements et des expositions très médiatisés. Nous n’avons pas eu le temps de voir le show principal, Warhol Burroughs Lynch, qui a été très apprécié par la critique, mais j’aime beaucoup le nouveau café, la librairie et la salle des impressions. Dans la salle des impressions, tenue par Shodor Uddin et Anstice Oakeshott, où mon partenaire en affaires a récemment acheté un cliché de Jessica Eaton de sa série Cube [7], il y avait une petite exposition charmante de Giacomo Brunelli intitulée Eternal London [8,9]. J’aime ses clichés de Londres que l’on dirait tout droit sorti d’un film noir ; il a mis deux ans à les réaliser après que la Photographers Gallery lui en ait fait la commande.
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