Petit séjour à Paris ce week-end pour rendre visite à l’aînée de mes filles, Anouska, pour son anniversaire. Puisqu’elle est elle-même une photographe émérite, nous nous sommes mises en route vers le célèbre centre Georges Pompidou pour visiter l’exposition consacrée à Henri Cartier-Bresson, prise d’assaut par les visiteurs. En marchant dans les rues de Paris, vous avez vraiment le temps d’admirer les merveilles architecturales et les constructions marquantes que la ville présente en si grande quantité. Nous avions déjà nos billets mais une fois que nous sommes arrivées en haut, nous avons quand même trouvé une queue qui serpentait sur tout l’étage et qui nous força à patienter une heure et demie [1]. Les organisateurs de l’exposition avait cependant pensé à tout et sur le mur courait une frise chronologique retraçant les événements marquants de la vie d’Henri Cartier-Bresson. Une fois à l’intérieur, je reconnus rapidement nombre de ses clichés emblématiques [2&3]. J’ai spécialement apprécié le Couronnement de Georges VI [4] – les gens sur la photo ont l’air tellement fascinants. Si fiers et si apprêtés pour l’occasion. Je trouve qu’il y avait beaucoup à apprendre sur la manière dont il a donné forme au monde de la photographie tel que nous le connaissons aujourd’hui. Une très bonne exposition.
Après Paris, je suis revenue à Londres où les deux dernières semaines ont été chargées du fait de nombreuses ouvertures de shows. Je me suis donc hâtée pour rattraper mon retard avant les vacances de Pâques. Premier arrêt à l’exposition Aerial Perspectives d’Alex Maclean chez Beetles + Huxley [5] dans le centre de Londres (www.beetlesandhuxley.com). Maclean, pilote d’avion confirmé, prend son Cessna 182 en fibre de carbone pour explorer le monde en photographiant paysages, pièces d’architecture et traces d’activités humaines depuis le ciel [6,7,8]. Dans l’ensemble j’ai aimé les photographies, mais il n’y avait rien d’assez unique pour les rendre vraiment marquantes ou me donner envie d’en ramener une à la maison. Le concept de photographie aérienne n’est pas sans rappeler le travail de Yann Arthus-Bertrand, tandis que les clichés de plage m’ont évoqué Massimo Vitali — que j’adore. J’aurais aimé les voir en plus grand, et pas toutes empilées les unes au dessus des autres. C’est également dommage que l’image de couverture du catalogue [9], qui a aussi été utilisée pour faire la publicité de l’exposition, ait été vendue et retirée du mur. Nous insistons toujours pour que toutes les images restent sur les murs pour la durée de l’exposition !
Lire l’article dans son intégralité dans la version anglaise de L’Œil de la Photographie.