« La ligne est une limite entre l’intérieur et l’extérieur, entre la forme et le monde qui l’entoure. C’est le travail de l’artiste que de créer une limite dans un monde amorphe, séparant l’abstrait du concret pour créer une réalité vivante », observe Roger Ballen, révélant la nature complexe de l’art, de l’artiste et du monde dans lequel ils interagissent dans une exposition intitulée « Lines, Marks, and Drawings: Through the Lens of Roger Ballen », qui sera présentée au Smithsonian National Museum of African Art du 19 juin au 9 février 2014. Le show comprend 55 œuvres couvrant quatre décennies d’exploration sur ce sujet. Un catalogue de l’exposition sera publié par Prestel.
« La marque est plus amorphe que la ligne. Elle est une chose indéfinie ; elle pourrait être une éclaboussure, un point, une tâche ou une larme, de la poussière… tout est possible. Mais la ligne prend une forme plus distincte. La ligne est une construction de l’esprit à travers la main. Il est impossible de comprendre comment l’esprit instruit la main ; peut-être que chaque fois que je fais un dessin, je fais un portrait de l’esprit qui guide la main. »
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