La Carte Blanche qui est confiée chaque année à un photographe de renom représente bien plus qu’un simple exercice d’esthétique. Elle doit dépeindre l’un des traits caractéristiques de la culture et de l’état d’esprit de Pernod Ricard. Après « Vision » ou « Inspiring Action », c’est cette année la capacité de dépassement propre aux 18 500 collaborateurs de Pernod Ricard que la photographe canadienne Kourtney Roy a su retranscrire au travers de 18 instantanés : « Go the Extra Mile ». Pour la neuvième année consécutive, ce sont ces collaborateurs qui sont les visages de cette campagne. Qu’ils soient à la ville brand manager, responsable sécurité ou business analyst, les 18 collègues choisis pour le projet se sont dépassés pour se glisser dans les habits de personnages du septième art. Cette campagne se regarde comme un film. Laissez-vous embarquer par son casting et sa réalisatrice qui vous emmèneront vers cet « extra mile ».
Le travail réalisé par Kourtney Roy illustrera le rapport annuel de Pernod Ricard et cette nouvelle campagne sera présentée au grand public lors de Paris Photo.
Kourtney Roy Interview
Comment définiriez-vous votre travail ?
Je dirais que c’est une sorte de mélange entre mise en scène, photographie construite mais aussi photographie spontanée. J’adore voyager, et vais aux US ou au Canada prendre mes photos… Alors j’ai progressivement développé ce style basé sur le fait d’avoir tous mes accessoires dans le coffre de ma voiture : perruques, maquillage, vêtements, équipement technique…
Qu’avez-vous pensé de cette Carte Blanche ?
J’ai été ravie d’obtenir cette Carte Blanche, qui me permet de faire mes photos à ma manière. J’ai pu faire le casting, choisir les styles, tout. C’était un chemin qui a pris du temps pour la préparation mais tout s’est ensuite déroulé très vite.
Les modèles étaient incroyables, j’avais peur qu’ils soient timides, mal à l’aise, mais tout le monde a vraiment joué le jeu. Je pense que le fait de les déguiser, les coiffer et les maquiller a beaucoup aidé car cela change la personnalité. Ils n’ont plus rien eu à faire, c’est leur apparence qui a parlé pour eux.
Comment prend-on des employés de Pernod Ricard pour les transformer en star de cinéma ?
Ce n’était pas un problème de les transformer en mini star d’un jour. Ils se sont portés candidats car ils avaient clairement envie de se donner entièrement. C’était très excitant pour eux, c’est spécial, je pense qu’ils ont vraiment aimé et ont changé leurs coiffures, leurs maquillages et costumes. Tout le monde peut être un héros de film une fois en costume sur un plateau.
Un message pour Pernod Ricard ?
Il n’y a pas beaucoup de projets comme celui-ci, où en tant qu’artiste vous pouvez aller travailler où vous voulez et faire ce qui vous passe par la tête sans que votre client ne vous dise « plus de ceci » ou « plus de cela ». Cela arrive une seule fois dans la vie d’un artiste. J’étais très enthousiaste et suis très heureuse du résultat.